16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 13:21

Retrouvez le communiqué que je signe avec Hervé Guerrera au sujet de la démission de Sophie Joissains de la vice-présidence de la région :

Sophie Joissains, touchée par le cumul des mandats, avait clairement indiqué qu'elle quitterait le conseil municipal Aixois. Nous sommes stupéfait·e·s d'apprendre qu'elle démissionne de son mandat de vice-présidente régionale en charge de la culture...

Alors que notre région n'a échappé à la mainmise de l'extrême-droite que par le soutien des forces républicaines à la liste conduite par Christian Estrosi lors du second tour, la légèreté de Sophie Joissains face aux mandats électifs n'est pas respectueuse des électrices et électeurs.

Lors du mandat précédent, nous avons été respectivement vice-présidente en charge des solidarités et de la jeunesse et conseiller régional délégué au Schéma d’aménagement durable du territoire. Tout au long du mandat qui nous avait été confié, nous sommes resté·e·s à l’écoute de la société civile, des mouvements citoyens, professionnels, associatifs, syndicaux... Rencontres, colloques, ateliers, tables rondes : nos décisions, basées sur les valeurs de la majorité régionale démocratiquement élue en 2010 et présidée par Michel Vauzelle, furent sans cesse concertées avec la population. C’est le sens de la démocratie et c'est le devoir des élu·e·s d'agir ainsi.

Pourtant, pour justifier sa décision, Sophie Joissains laisse croire que la politique régionale est une affaire de cabinets et se fait en dehors de tous contacts humains. Ce n’est pas acceptable ! Ça l’est d’autant moins que la délégation de Mme Joissains, la culture, est capitale en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette promesse rompue ne peut cacher que des désaccords politiques de fond au sein de la droite et/ou des calculs électoralistes tous deux indignes du mandat confié par les citoyenne·s de notre région.

Il est de notre devoir de le dénoncer !

— Hervé GUERRERA et Gaëlle LENFANT, conseiller·ère·s municipaux·ales d’opposition, ancien·ne·s conseiller·ère·s régionaux·ales

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 17:54

Retrouvez ci-dessous le communiqué des Élu·e·s contre les violences faites aux femmes :

Nous, élu·e·s contre les violences faites aux femmes, saluons le courage d’Isabelle Attard, Elen Debost et Sandrine Rousseau, qui ont déposé une plainte contre Denis Baupin, et leur témoignons tout notre soutien.

Cette affaire met en lumière une réalité dramatique : celle de l’ampleur des agressions sexuelles et du harcèlement sexuel, notamment dans la sphère professionnelle. 20 % des femmes ont ainsi été victimes de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle, soit une femme sur cinq.

Ces violences, extrêmement répandues, sont encore bien trop souvent banalisées par leurs auteurs et leur entourage : « main baladeuse », « propos grivois », « gauloiserie »… Et pourtant, s’il est encore besoin de le rappeler, ces actes relèvent le plus souvent du délit, voire du crime quand cela va jusqu’au viol.

Cette banalisation des violences sexuelles va de pair avec l’impunité des agresseurs, et ce notamment parce qu’ils sont en situation de pouvoir par rapport aux victimes.

C’est pourquoi ECVF revendique depuis de nombreuses années l’inéligibilité des élus condamnés pour violences faites aux femmes. Afin que cesse l’impunité des agresseurs et que les élus de la République, qui ont une mission d’exemplarité, soient réellement exemplaires.

Eva Sas, présidente de l’association et députée de l’Essonne, se saisira ainsi de la discussion autour du projet de loi « égalité et citoyenneté » pour porter haut cette revendication de l’association.

ECVF

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 10:56

Hier, je participais à la séance de mise en place de la conférence régionale consultative avec Christophe Castaner.

Il était assez troublant de revenir dans l'hémicycle du conseil régional mais je pense sincèrement qu'il était de mon devoir de militante et d'ancienne vice-présidente de participer à cette instance. Restait à voir si, au delà de quelques propos, Christian Estrosi saurait tenir sa parole républicaine…

Ainsi, le groupe PS n'a eu que 10 minutes de temps parole. Christophe a souhaité partager ce temps de parole, c'est ainsi que Ladislas Polski et moi même avons pu nous exprimer. Mais il a quand même fallu que j'insiste auprès du président Estrosi qui, après avoir bien passé la parole à Christophe puis à Ladislas (alors qu'il était prévu que j'intervienne derrière notre tête de liste), a tenté de me squeezer…

À ce moment de la séance, aucune femme n'avait encore pris la parole et cela tombait bien : une partie de mon intervention était consacrée à l'égalité femmes-hommes. Retrouvez là ci-dessous :

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 13:51

Communiqué des Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes :

Plusieurs témoignages sont parus ce jour concernant des comportements de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles concernant Denis Baupin, député EELV vice-président de l’Assemblée nationale.

ECVF exprime toute sa solidarité aux victimes qui ont témoigné de ces agissements et soutient toutes les femmes qui témoignent et témoigneront dans l’avenir pour dénoncer de telles agressions. Leur courage, admirable, est indispensable à la lutte contre toutes les violences faites aux femmes.

L’association dénonce fermement tous les agissements sexistes, à plus forte raison lorsqu’ils sont commis par des élus, qui représentent le peuple.

En tant qu’élu de la République, M. Baupin a un devoir d’exemplarité et ne saurait se rendre coupable de tels agissements. Compte tenu des témoignages apportés, ECVF, association d’élu·e·s de tout parti politique républicain, appelle M. Denis Baupin à la démission de son poste de député, en plus de sa démission annoncée du poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

Nous souhaitons également rappeler que depuis plusieurs années, ECVF porte la proposition de l’inéligibilité automatique des élus condamnés pour violences faites aux femmes. Il n’est en effet pas acceptable qu’une personne reconnue coupable de violences sexistes soit encore en mesure d’exercer des fonctions de représentation publique. Un·e élu·e se doit d’être exemplaire puisqu'elle ou il doit appliquer et faire respecter les lois.

Il est de la responsabilité des politiques de se saisir de cette question pour mettre fin à des situations inadmissibles. ECVF demande ainsi une modification législative pour garantir l’inéligibilité des élus reconnus coupables de violences sexistes.

En sa qualité de présidente, Éva Sas se saisira de la discussion autour du projet de loi Justice du XXIe siècle pour demander cette modification législative.

ECVF

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 13:15

Hier au Camp des Milles, Najat Vallaud-Belkacem m'a remis les insignes de chevalière de l'Ordre national du Mérite. Je suis très touchée par l'honneur qui m'est fait, par la présence de la ministre et les témoignages d'amitié que vous tous et toutes m'avez donnés.

Cette distinction comme vos encouragements à continuer m'honorent et m'engagent. Merci.

Honorée et touchée
Honorée et touchée

Discours de Najat Vallaud-Belkacem

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 21:57

Jeudi 17 mars avait lieu le premier vrai conseil de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. La mise en place de cette nouvelle structure intercommunale ne s’est pas faite sans difficultés, c’est le moins que l’on puisse dire.

Pour ceux et celles qui l’auraient oublié, j’ai, depuis le début, exprimé mon soutien à la création d’une instance à l’échelle métropolitaine : la réalité sociale et économique de notre territoire nous l’impose.

Malheureusement, ce projet s’est dès le début heurté à un double écueil. D’un côté, l’État a fait le choix d’une concertation « en force », passant souvent par dessus les élu·e·s. De l’autre, certain·e·s maires ont choisi une obstruction totale, s’arc-boutant sur la défense de leur pré carré au détriment de l’intérêt commun. Maryse Joissains est la caricature de cette dernière position, jusqu’au ridicule (tout en affirmant vouloir siéger et peser au sein de la nouvelle instance…).

La fusion de six intercommunalités des Bouches-du-Rhône s’est faite en outre dans un contexte politique particulier. En effet, si la droite est majoritaire dans les communes du département, toutes les intercommunalités fusionnées (à l’exception de celle de Marseille depuis 2014) fonctionnent sur le mode de la cogestion, associant droite et gauche au sein de l’exécutif.

On peut regretter ce mode de fonctionnement : il permet à chaque commune de trouver son compte mais n’offre pas aux citoyen·ne·s une visibilité claire sur les différentes orientations possibles à l’échelle de l’intercommunalité. Reste qu’on ne passe a priori pas du jour au lendemain d’une culture de gestion commune à un fonctionnement majorité/opposition… et encore moins quand une institution se met en place avec l’opposition d’une majorité des maires et qu’une guerre a lieu à droite entre Marseille et le reste du département.

C’est sur cette base que le Parti socialiste a, pour une fois, arrêté une position commune en décembre dernier : celle d’un accord avec Jean-Claude Gaudin. J’ai soutenu cette position : dans le contexte d’une droite majoritaire et d’une institution contestée, elle permettait un rassemblement du plus grand nombre pour lancer la machine, apaiser les tensions, surveiller et faire avancer les dossiers.

Un accord fut donc négocié, prévoyant la participation des socialistes à l’exécutif de la métropole avec trois vice-présidences dont une femme et un membre du bureau.

Les choses se sont compliquées la semaine précédent la réunion du conseil métropolitain. Pour des questions de guerres internes, des positionnements stratégiques en vue de 2020, des questions de personnes, les socialistes sont arrivé·e·s, malheureusement encore une fois, désuni·e·s. Le 17 mars, la ligne du PS était de participer à l’exécutif avec la droite… et en même temps il y avait une candidate socialiste à la présidence. Incompréhensible pour les citoyen·ne·s et, croyez moi, incompréhensible pour moi également.

Jean-Claude Gaudin fut élu, comme prévu, à une très large majorité. Vint ensuite l’élection des vice-présidents : après s’être (eux-mêmes) ridiculisé·e·s, les socialistes se sont fait·e·s humilié·e·s : contrairement aux accords passés, les candidats PS aux vice-présidences se sont faits battre par des candidats de droite… sans que personne ne demande d'interruption de séance, laissant donc entendre que tout cela était parfaitement normal.

Peut-être avons-nous eu tort de croire qu’on pouvait, de bonne foi, gouverner et lancer la métropole avec la droite ? Quoi qu’il en soit, les socialistes se retrouvent — par le choix des élu·e·s de droite et de Jean-Claude Gaudin — dans l’opposition.

Que faisons-nous maintenant ? Telle est la seule question qui compte. Nous pouvons continuer nos guerres intestines qui nous ridiculisent autant qu’elles nous affaiblissent. Nous pouvons continuer nos divisions et constituer deux groupes socialistes comme c’est déjà, honteusement, le cas au conseil départemental. À force de nous diviser pour des histoires d’égo, il ne restera bientôt plus rien du Parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône. Allons-nous enfin nous prendre en main ?

Je demande solennellement aux responsables de premier plan de dépasser les égos, les rancœurs, les divisions Marseille/département pour que la constitution d'un seul groupe socialiste et apparenté·e·s soit possible. C'est une nécessité absolue.

Je ne serai pas de celles et ceux qui choisiront un camp contre un autre. Je serai de celles et ceux qui tenteront tout ce qui est possible pour que mes camarades s'assoient ensemble autour d'une table et posent les bases d'un nouveau projet rassembleur, pour que la métropole avance dans l'intérêt de nos concitoyen·ne·s.

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 18:27

Je vous donne rendez-vous ce samedi matin autour d'un café afin de discuter de la situation politique :

Rencontrons nous samedi matin
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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 16:28

Maryse Joissains a convoqué ce jour un conseil municipal : à l'ordre du jour, un référendum sur la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Les élu·e·s du groupe « Démocratie pour Aix » ont refusé de participer à cette opération de communication clownesque : la métropole est aujourd'hui une réalité. Il est dans l'intérêt de la ville comme du Pays d’Aix de se mettre au travail pour que cette institution fonctionne pour nos concitoyen·ne·s.

Conseil municipal et métropole : ni caution, ni complicité !

A l’ordre du jour de ce conseil municipal, Madame la Maire, propose, outre un enième rejet de la métropole, une consultation des électeurs sur l’intégration de la ville d’Aix-en-Provence dans la métropole Aix-Marseille-Provence.

Notons le paradoxe d’une délibération qui porte dans le même temps le rejet de la loi et l’affirmation de la participation de ses élu·e·s à cette institution.

De surcroît, lorsqu’en 2012 a été affiché, sur le fronton de notre maison commune, un tonitruant « Non à la métropole marseillaise», la Maire ne s’est alors guère préoccupée, comme l’opposition le lui demandait, de l’avis de nos concitoyens.

Oui, un référendum quand les lois MAPTAM et NOTRe n’étaient pas votées, aurait eu vraiment du sens. Mais, alors que ce débat avait besoin de sérénité pour avancer sur les problèmes de transport, de logement, d’emploi, de développement économique et culturel... qui préoccupent vraiment les Aixois·e·s, seules des positions idéologiques, partisanes et souvent caricaturales ont été affichées.

Aix entame, sans aucun aval citoyen, une politique de l’obstruction systématique. La Maire boycotte même les conférences métropolitaines qui préparent l’entrée dans cette nouvelle institution. En parallèle, naissent des polémiques de bas étage avec Jean-Claude Gaudin. Des petites phrases, sans lendemain, qui ne grandissent ni la Ville de Marseille, ni notre cité. Le dernier exemple en date, avec un conseil municipal qui change trois fois de date, en est la triste illustration.

Parce que les Aixois·e·s méritent mieux qu’une inscription de leur ville dans un refus stérile et une invective trop souvent outrancière, nous avons choisi de ne pas cautionner ce nouveau déni de démocratie. Si référendum il devait y avoir, c’est avant qu'il fallait l'organiser. Qui peut croire que l’objectif en est une consultation sincère des habitants ?

Cette opération a pour seul but de faire entrave au fonctionnement de la métropole et à la relance de la commande publique indispensables à l’économie et à l’emploi. Nous ne sommes pas dupes. Ce nouvel épisode n’est qu’une opération de victimisation de plus, non pas de la Ville d’Aix, mais de sa Maire.

Enfin, cette manœuvre référendaire, nous n’en doutons pas, sera condamnée par le contrôle de légalité de la Sous-Préfecture car elle s’oppose de façon frontale à la loi.

Nous ne tomberons pas dans ce piège, nous ne serons pas complices et nous tenions à le faire savoir ! La métropole est, depuis le premier janvier une réalité institutionnelle. C’est l’intérêt de la ville comme du Pays d’Aix de se mettre au travail pour que cette institution fonctionne dans l’intérêt de leurs concitoyens.

Communiqué de Démocratie pour Aix

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 18:36

Suite aux exactions répétées de militant·e·s d'extrême-droite (Action française) contre des locaux, des réunions politiques ou des initiatives citoyennes à Aix, les partis de gauche, les syndicats et de très nombreuses associations progressistes de notre ville appellent les Aixoises et les Aixois à se rassembler massivement samedi prochain pour défendre les libertés et la démocratie dans notre ville :

samedi 19 mars à 16h
place de la Rotonde (à l'entrée des Allées provençales
.)

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 21:06

La Lettre des élus socialistes et républicains a réalisé un numéro spécial 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Je suis l'« élue de la semaine » : retrouvez mon interview ci-dessous.

Interview dans la Lettre des élu·e·s socialistes
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