8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 12:09

Le vendredi 17 octobre 2008 c’est la journée mondiale contre la misère .

Porté par Féminin(s) Pluriel(s) en Pays d’Aix à la demande de  la Fondation Abbé PIERRE un collectif d’associations d’Aix et du Pays d’Aix dont entre autres : ATD Quart Monde, la Croix Rouge, Germain nouveau, la Ligue des droits de l’Homme , Médecin du Monde, le secours Catholique, le Secours Populaire et MAÏS- International propose plusieurs actions d’animations et de rencontres conviviales et militantes pour cette journée et bien sur au delà.


L’opération pilote intitulée : « camions –pizza «  se veut originale et symbolique, il s’agira le 17 octobre dès 18 heures et jusqu'à 21 heures de se retrouver sur quelques sites précis , autour des camions- pizza ( Jean Paul COSTE, Le Ligourés- Encagagne , Jas de Bouffan,  Beïsson, centre ville…) pour signer la déclaration mondiale de la solidarité et du refus de la misère, et se rencontrer pour partager, manger et débattre voire plus … chanter, danser, lire, conter autour des thématiques de nos vies quotidiennes avec simplicité et fraternité.


Pour participer ou se renseigner, écrire à 
aixrefuselamisere@paysdaixassociation.org, ou contacter l’une des associations pré-citées ou le comité de coordination par SMS 0607901826.

Site de la journée mondiale www.17octobre.org

 

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 14:53

Une deuxième étude sur le bouclier fiscal vient de le confirmer : En 2007, environ 15 000 personnes ont bénéficié du bouclier fiscal. Ce qui représente tout de même... 0,04% des contribuables, notez.

Ces 0,04% se sont vus distribuer 246 000 000 (deux cent quanrante six millions) d'euros.

Parmi eux, 615 contribuables (c'est à dire à peine plus de 0,001% des contribuables) ont reçu 63% de la somme globale... 144 000 000 € (cent quarante quatre millions d'euros) distribué à 615 contribuables... C'est à dire 234 146€ chacun en moyenne (deux cent trente quatre mille cent quarante six euros)

Et les autres ? Il paraît que ce sont des personnes ayant un revenu fiscal de référence inférieur au RMI... Sauf que 13 contribuables disposant de plus de 15,53 millions d'euros de patrimoine déclareraient un revenu fiscal de référence inférieur à... 3753 € par an. Logique, non ?

Sinon, le chômage augmente, mais il paraît que les bénéficiaires du bouclier fiscal sont moins touchés que les autres...

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 14:53
Une fois de plus, la droite sabre le budget de la culture. Même si ce n'est pas une surprise, c'est toujours difficile à digérer...
Je vous laisse lire le communiqué de presse du Parti Socialiste :

Le budget de la culture pour 2009 : la récession programmée

Le 6 octobre 2008

Une fois de plus, le pouvoir présente le budget de la culture en trompe l’œil. L’annonce officielle est une hausse de 2,6 %. Mais la hausse réelle des crédits inscrits au budget de l’Etat est seulement de 1,1 %, alors que l’inflation est prévue à 2 % et risque d’être supérieure. De plus, déduction faite des dépenses de personnel (salaires des fonctionnaires), cette hausse n’est plus que de 0,2 % ! Enfin, ce budget est à nouveau frappé d’un gel. En vérité, les artistes, les institutions et les acteurs de la vie culturelle vont à nouveau connaître un budget de récession.

La hausse optique est obtenue par des ressources extrabudgétaires, par définition non pérennes, de 35 M euros, issues de recettes de cession d’immeubles de l’Etat. En particulier, 15 M euros sont ainsi donnés au spectacle vivant, mais les crédits budgétaires qui lui sont alloués connaissent 0 % d’augmentation! Cet expédient fragilise le financement du spectacle vivant et ne règle en aucune façon ses difficultés structurelles.

L’analyse du budget pour 2009 ne justifie aucunement l’exercice d’autosatisfaction auquel le gouvernement s’est livré. Les crédits consacrés à l’éducation artistique et à la démocratisation de la culture ne sont pas « consolidés », mais strictement maintenus au niveau catastrophique qui est le leur, après des années de baisse astronomique. Les autorisations d’engagement pour les monuments historiques et l’archéologie baissent de 70 M euros, soit -20 %, et ceux des musées de 55 M, soit  -14%. De même, la réalisation de grands travaux à Paris ou en Ile de France est certes légitime (Philharmonie, quadrilatère Richelieu, Palais de Tokyo, centre des archives nationales à Pierrefitte -sur-Seine), mais va se traduire, dans un budget en stagnation, par une réduction de la part des crédits  d’investissements consacrés aux régions, contrairement aux allégations ministérielles.

Plus gravement encore, le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2009-2011 annonce la couleur, c’est-à-dire l’abandon de toute politique dynamique pour la culture. Durant les 3 prochaines années, le budget de la culture ne progressera que de 0,7% par an (hors gel) : 2,78 Mds euros en 2009, 2,8 Mds en 2010, et 2,82 Mds en 2011. Surtout, un choix politique est fait, celui de sacrifier le budget du « Programme Création » (c’est à dire les crédits du spectacle vivant, des arts plastiques et de la création littéraire), mais le pouvoir ne le dit pas : mensonge par omission. En effet, sur cette période, ces crédits sont appelés à baisser de 16 M en 2010, et de 22 M en 2011, soit -3 % ! C’est extrêmement grave. C’est, clairement, une immense menace qui pèse sur toutes les activités de création et de diffusion dans notre pays.
Communiqué de Anne HIDALGO,
Secrétaire nationale à la Culture et aux Medias

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 16:41
Très bon reportage !


Sarko : n'ayez pas peur !
envoyé par Ptite_Mule
Partager cet article
Repost0
29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 16:56
C'est avec plaisir que je vous informe de l'ouverture officielle du site http://www.changeragauche.net. Dès maintenant vous pouvez créer votre propre blog de soutien à la Motion D, signer en ligne et connaître les dernières informations sur le congrès du PS !
Partager cet article
Repost0
27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 15:15

La maire de Lille qui intervenait ce matin en direct et en duplex de sa ville a réagi sur France Info à "l’appel à l’unité national" lancé hier soir par François Fillon.

 

Selon Martine Aubry, “quand les temps sont durs, le rôle du président comme du Premier ministre, c’est de donner un cap et et de prendre des mesures... mais nous n’avons plus de marges de manœuvre pour relancer l’économie...”
Et la maire de Lille de dénoncer vivement la politique économique suivie par le gouvernement. “Nous payons deux fois les conséquences du libéralisme financier.. Nicolas Sarkozy n’a pas voulu se donner les moyens de relancer l’économie, il a gardé le bouclier fiscal, au contraire il continue à réduire les crédits en matière de logement et d’emploi. Tout ce qui pourrait relancer la croissance. Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise. Les beaux discours c’est bien, mais quand on fait l’inverse dans son pays, ça ne fait pas honneur à la politique.”

Ecouter l'intervention de Martine Aubry

Source France-Info

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 06:46
Le journal le Point, dans un article consacré aux réactions des politiques après le discours de Sarkozy à Toulon, reprend une série de phrases prononcées par les uns et les autres. Des personnalités politiques ou des partis. Saurez-vous retrouver qui a dit quoi ?

"Réforme des collectivités locales, un premier pas nécessaire et attendu"
  
"Sarkozy a promis tout et son contraire"
 
"La crise ne doit pas être une défausse, une excuse"
 "Son discours (...) fait apparaître son impuissance" 
"Sarkozy subit les choix économiques de Bruxelles"
"Un écart entre les discours et les actes"
"Discours de gauche mais action de droite, comme souvent" 
"Sarkozy, représentant d'une droite réformatrice et intelligente"
"Un réquisitoire en règle contre un système qu'il défend" 
"Une farce anticapitaliste"
"Il n'y a pas un seul grand patron qui va trembler" 
"Nicolas Sarkozy fait aux Français la promesse du pire" 
"Langage de vérité fondé sur un constat lucide de la situation" 
"Sarkozy est en plein dans l'ultralibéralisme"

Vous avez le choix entre :

François Hollande
Ségolène Royal
Marine Le Pen
Olivier Besancenot 
Benoît Hamon 
François Bayrou 
Bertrand Delanoë 
Nouveau Centre
Laurent Fabius 
Bernard Accoyer
Philippe de Villiers
Jean-Luc Mélenchon
Michel Rocard
Parti communiste français

La réponse ici
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 17:13
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 10:39

Les tenants du capitalisme (pourquoi rajouter "financier" ? Y-aurait-il un capitalisme qui ne soit pas financier ? Comme une laïcité négative, en sorte...) disent toujours la même chose : c'est le marché qui doit tout réguler, la fameuse "main invisible", y compris en matière d'éducation, de culture, d'énergie et j'en passe...
La concurrence doit être libre et non faussée, l'Etat ne doit pas se mêler de tout cela etc etc.
Mais, car il y a un mais, lorsque la situation se dégrade, alors l'Etat, les finances publiques (c'est à dire nous) doivent résoudre la crise en injectant l'argent nécessaire.
Il est là, l'équilibre que souhaite Sarkozy : démanteler les services publics, privatiser, laisser faire, puis, lorsque le besoin s'en fait sentir, subventionner. Sans contre-partie aucune. Hier, les autoroutes étaient vendues. Demain la poste. Après-demain, lorsque les salariés n'auront plus aucune garantie ni de salaire ni de stabilité d'emploi, que la productivité sera le maître mot, au détriment de la qualité du service rendu, que la concurrence jouera à plein, si ces entreprises venaient à se casser la figure, au risque de ruiner les actionnaires, alors on limogera la direction avec "quelques" indemnités, et nous devrons consentir à un effort supplémentaire pour pouvoir renflouer la machine, qui n'aura toujours aucune garantie à nous donner, en échange, sur la qualité de ses services.

Mais quel est donc l'intérêt pour nous, qui n'avons pas d'actions en bourse ? Et au delà de nos intérêts particuliers, quel est l'intérêt pour la France ?

Privatiser les services, l'énergie, n'est-ce pas nous mettre en danger ? La France est prisée des entreprises qui savent que, grâce aux réseaux routiers, au système éducatif, de santé etc. elles pourront accroître leur productivité. Un salarié en bonne santé, n'ayant pas de problème de logement, de garde d'enfant, ayant eu une formation performante, pouvant se rendre au boulot en transport en commun rapidement est un salarié qui produit mieux et plus. La droite est en train de casser cela, et Sarkozy fait mine de revenir dessus. Mais écoutez-le bien quand il dit "la crise financière n'est pas la crise du capitalisme" (mais c'est la crise de quoi, alors ?) et lorsque, plus loin, il dit : "Oui, il arrive que l’autorégulation soit insuffisante. Oui, il arrive que le marché se trompe. Oui, il arrive que la concurrence soit inefficace ou déloyale. Alors il faut bien que l’Etat intervienne, qu’il impose des règles, qu’il investisse, qu’il prenne des participations, pourvu qu’il sache se retirer quand son intervention n’est plus nécessaire."

Pensez-vous sincèrement un seul instant que la droite ira dire à des entreprises florissantes qu'elles se trompent, qu'elles vont trop loin, que l'Etat doit intervenir pour des raisons de sécurité (imaginons le cas de centrales nucléaires privatisées, des routes, du réseau ferré), de qualité de service (enseignement, formation, culture, télévision) ? Je ne le crois pas un seul instant.

Ce que Sarkozy veut dire c'est : quand ça fonctionne, que ça produit de l'argent, très bien. Cela signifie que le marché régule bien. Si ça ne marche plus, si la situation financière de telle entreprise devient dangereuse, alors l'Etat sera là pour renflouer. Mais pas question d'intervenir dans la gestion des projets, du personnel, le type de matériau utilisé, la qualité des formations professionnelles, les consignes de sécurité... Non, bien sûr, pour tout cela, il faut que l'entreprise et ses actionnaires restent les seuls maîtres à bord. l'Etat doit savoir "se retirer quand son intervention n'est plus nécessaire", c'est à dire quand l'entreprise n'a plus besoin de son apport financier.

Et voyez-vous, je ne suis pas d'accord avec ça. Je crois que l'Etat a un rôle bien plus important que celui de simple régulateur financier.

Et pas d'accord non plus avec Michel Rocard, lorsqu'il dit, suite au discours prononcé à Toulon hier : (source AFP)

L'ex-Premier ministre Michel Rocard (PS) voit en Nicolas Sarkozy le représentant d'"une droite réformatrice et intelligente" avec laquelle la "gauche non révolutionnaire" peut trouver "une grande convergence", dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France vendredi.

"C'est un homme de droite ouvert. La crise est suffisamment grave pour qu'on respecte ce qu'en dit le président sans y voir, en plus, de la manoeuvre politicienne", déclare M. Rocard après le discours du chef de l'Etat à Toulon.

Que des hommes politiques de droite "se rendent compte qu'il y a une erreur d'aiguillage du capitalisme n'en fait pas des hommes de gauche pour autant, mais cela rend des convergences possibles", ajoute-il.

Selon M. Rocard, il peut ainsi "y avoir une grande convergence entre une droite réformiste et intelligente - ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy - et une gauche non révolutionnaire".

"S'il y a un sommet mondial, comme il (le chef de l'Etat) le demande, il y a aura sûrement des gouvernements de gauche qui y participeront", assure-t-il.

L'ancien Premier ministre juge aussi que "la composition du gouvernement" montre que le président "n'est pas un homme sectaire".

"Les amitiés et les relations de M. Sarkozy sont clairement dans le grand capital, clairement à droite", concède toutefois le député européen, dénonçant par ailleurs "l'inhumanité avec laquelle il traite le problème de l'immigration".


Je ne suis pas le moins du monde révolutionnaire. Je me revendique réformiste, et d'abord parce que je suis de gauche. Qui, sinon la gauche, est à l'origine des grandes réformes de notre pays ? Congés payés, sécurité sociale, diminution du temps de travail (40 heures, 39 heures, 35 heures), CMU, retraites, abolition de la peine de mort, vous pouvez faire des recherche : en France, c'est toujours la gauche qui a fait avancer les choses. La droite tente aujourd'hui de reprendre à son compte ce mot de réforme, et de lui donner la signification de "recul social". La droite "réforme" les retraites ? C'est pour aboutir à la seule retraite par capitalisation. La droite réforme la sécu ? Les mutuelles ? C'est pour aboutir au seul système des assurances privées. La droite ed Sarozy, je ne la trouve pas "réformiste et intelligente". Je la trouve déterminée et dangereuse. Et vous comprendrez que je ne me trouve aucune convergence possible avec Sarkozy, parce que je connais trop bien ces ficelles là. Lorsqu'on regarde comment tous les services publics sont attaqués aujourd'hui, on sait où il va, et si j'ai décidé de faire de la politique, c'est pour lutter contre ce système. Que Darcos disent que les instituteurs ne sont bons qu'à changer des couches, cela signifie qu'il prépare le terrain pour recruter, dans l'avenir, des professeurs au rabais (après tout, pas besoin de faire des études pour cela, créons un CAP d'instit, ce sera tout aussi bien et moins cher) Je refuse cela, car je crois que si la France suit cette voie, alors elle verra sa crise augmenter. Quel entrepreneur sensé viendrait installer sa boîte dans un pays où les salariés sont mal formés, où les accidents sont légions parce que les routes ne sont pas entretenues, où ils meurent prématurément faute de soins, où ils ont tellement de mal à trouver un logement proche de leur lieu de travail (faute de transports publics, comment faire autrement) qu'ils ont l'esprit trop occupé pour bien travailler, dont les enfants ne peuvent être gardés ou scolarisés, où les salaires ne justifient pas qu'ils soient attachés à leur entreprise ?

Non, vraiment, de convergence, je n'en vois aucune. Ni grande, ni petite. Que des gouvernements de gauche participent à un sommet mondial, cela me semble normal, et même nécessaire. S'ils pouvaient être majoritaires, ce serait encore mieux. Et je ne vois même pas pourquoi la question se poserait. La gauche ne se cantonne pas au social. Nous avons toujours affirmé que c'est le politique qui devait maîtriser l'économie, et non l'inverse. Alors pourquoi des gouvernements de gauche ne participeraient pas à un sommet économique mondial ? Je ne comprends pas ce qu'insinue Michel Rocard, peut-être rien d'ailleurs, mais je l'affirme de mon côté : la gauche, au niveau international, ne doit pas baisser les bras face à ces gouvernements de droite. Bien au contraire. Nous devons aujourd'hui affirmer nos positions, et pour cela participer, ou mieux, organiser des sommets économiques pour affirmer notre vision politique du monde.
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 07:44
(ouvrir l'article pour voir la vidéo)


Motion D : Martine Aubry
envoyé par PartiSocialiste
Partager cet article
Repost0