4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 16:24
de la part de : Aix Solidarité, ASTI, ATMF, ATTAC, CADTM, CFDT-Cadarache, CFDT-UD, CGT-Cadarache, CIMADE, CLCV Aix, DAL, FCPE, Femmes en noir, FSU Aix, LCR, LDH, MRAP, PC, PS, UMS…


Un militant des Droits de l’Homme 
en garde à vue pendant 18 heures à Aix
pour avoir distribué des tracts 
sur la voie publique !

Philippe Chouard, 74 ans, membre de l’ASTI et de la CIMADE, ingénieur retraité de Cadarache, ancien officier de réserve, militant infatigable des Droits de l’Homme, et notamment du droit des étrangers, a connu cette mésaventure entre mercredi dernier 18 h et jeudi 12 h.

Alors qu’il distribuait paisiblement (et seul) des tracts appelant à la manifestation de l’UCIJ (Uni(e)s contre une immigration jetable) pour le 5 avril 2008 à 14h30 à Marseille, il était importuné par un vigile du secteur des Allées Provençales, qui lui faisait injonction de cesser la distribution.

Bientôt ce dernier commençait à le bousculer et décidait d’appeler la Police municipale.

Au lieu de raisonner ce vigile, deux policiers municipaux demandaient à Philippe Chouard de cesser sa distribution. Devant sa résolution à continuer, ils le conduisaient au commissariat et… arguaient de son mauvais comportement.

Pour nous, organisations signataires, il n’est pas tolérable que la liberté d’expression soit à ce point bafouée dans notre pays, dans notre ville.

Un citoyen qui use de cette liberté ne doit pas se retrouver en garde à vue.

Nous exprimons donc notre indignation et nous demandons aux autorités de faire cesser ce genre de pratique.

Nous n’accepterons pas l’intimidation des citoyens, sous des prétextes divers.

Défendons la liberté d’opinion !

RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION

DEVANT LA MAIRIE d'Aix-en-Provence

lundi 7 avril 2008, 18 heures

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commentaires

J
http://site.voila.fr/liberte.affichage/index.html#bottom
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G
<br /> Jacques,<br /> <br /> Je me permets de copier en plein texte le lien que vous laissez en commentaire. (ci-dessous)<br /> <br /> <br /> Bien cordialement,<br /> <br /> Gaëlle Lenfant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jacques  N.<br /> <br /> 54490 JOUDREVILLE<br /> <br /> <br /> le 12 décembre 2007<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur PARANT, Préfet de M & M<br /> Préfecture de Meurthe et Moselle<br /> 1 rue Préfet Claude Erignac<br /> C.O. 60 031<br /> 54 038 NANCY Cedex<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur le Préfet,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Considérant mon droit à la liberté d'expression, j'ai observé qu'il existait dans ma commune des petites vitrines destinées à l'affichage, et comportant encore de l'espace<br /> disponible, mais auxquelles il n'est pas possible d'accéder librement, parce qu'elles sont verrouillées.<br /> <br /> Le 3 décembre 2007, je me suis rendu à la mairie de la commune de JOUDREVILLE.<br /> Soucieux de respecter les institutions de notre République, et notamment le Code de l'environnement, j'ai présenté deux affiches format 21x29,7 cm correspondant aux modèles<br /> ci-joints, et muni d'une paire de ciseaux et d'un ruban adhésif, j'ai demandé à quel endroit il me serait possible de poser au moins l'une d'entre elles.<br /> Voyant que le thème de mon message était en relation avec la politique, les deux personnes présentes semblaient apeurées et même affolées. Elles m'ont répondu : «on n'a pas le<br /> droit, Madame le Maire ne voudra pas». Mais j'ai insisté poliment, alors on m'a demandé mon nom et mon adresse (qu'on a notés), et mes interlocutrices ont accepté de soumettre mes<br /> affiches à la bonne volonté de notre maire, en me disant qu'on se chargera de les accrocher pour moi dans le cas éventuel d'un avis favorable (mais que cela s'avérait peu<br /> probable).<br /> <br /> Je précise que conformément à la loi, mes affiches (imprimées en plusieurs couleurs) comportent chacune le nom de l'association dont je fais partie, celui-ci étant inclus dans une<br /> adresse internet qui renvoie à une page HTML dont je suis l'auteur, et dont le code source spécifie clairement mes nom et prénom.<br /> Bien entendu, mon fournisseur d'accès au réseau (France Télécom) permet de retrouver l'adresse de mon domicile et de confirmer mon identification.<br /> <br /> Le 5 décembre, je suis retourné à la mairie pour m'informer de ce qu'il était advenu de mes affiches. La personne qui m'a accueilli est allée s'informer auprès de Madame le Maire,<br /> laquelle a déclaré qu'elle « n'avait pas eu le temps de s'occuper de mon dossier ». Je découvre donc qu'ici on fait des dossiers sur les gens qui désirent exercer le droit de<br /> s'exprimer, et il semble qu'on fasse durer les choses jusqu'à ce que leur message ne présente plus d'intérêt (puisqu'il s'agissait d'entreprendre une action devant La Cour<br /> Européenne des Droits de l'Homme avant le 10/12/07).<br /> Le 6 décembre, la même personne me déclare, concernant Madame le Maire: « je crois que ça ne l'intéresse pas ».<br /> J'ai vérifié depuis qu'aucune de mes annonces n'a encore été exposée à ce jour. Or au moment des faits que je viens de relater, je me trouvais dans une salle municipale dont les<br /> murs étaient recouverts d'affiches diverses, de même que le hall d'entrée, qui comporte un panneau destiné à cet usage, et sur lequel de nouveaux documents sont apparus.<br /> <br /> Considérant la liberté d'opinion et le droit au respect de la dignité humaine, je constate que les habitants de ma commune sont victimes de discriminations, comme je l'ai été<br /> moi-même puisque les affiches proposées sont sélectionnées par le maire.<br /> J'estime que cette entrave à ma liberté d'expression est d'autant plus grave que ma communication était clairement destinée à défendre la démocratie.<br /> <br /> Je vous serais très reconnaissant, Monsieur le Préfet, de bien vouloir m'informer des suites que vous allez donner à cette affaire.<br /> <br /> Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet,<br /> en l'assurance de ma parfaite considération.<br /> <br />                               <br />                               <br />                               <br />                           J. N.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />     SUITE DES EVENEMENTS:<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Préfet a retransmis l'affaire au sous-préfet,<br /> lequel m'a informé qu'il avait procédé à un rappel à l'ordre de notre maire.<br /> <br /> J'ai participé à une réunion d'information au moment des élections<br /> afin d'évoquer ce sujet devant les gens de mon village.<br /> Cet ancien maire (c'était une femme) n'a pas été réélue.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />