19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 10:23

Le gouvernement voudrait nous faire croire que, quel que soit le nombre de manifestants, il ne déviera pas d'un pouce. Vraiment ? Face à son peuple en colère, qui le montre, qui agit, un gouvernement élu démocratiquement ne broncherait pas ? Il ne tient qu'à nous de prouver que ce n'est, encore une fois, qu'une mesure d'intimidation. A nous de la déjouer en allant toutes et tous manifester !

Trouvé sur le site du Comité de résistance citoyenne, (Mireille, merci pour le lien) toute cette mine d'infos sur les lieux et heures de rendez-vous des manifestations en France :

 

01 – Ain
14h30 Bourg en Bresse

03 – Allier
17h00 Montluçon
17h00 Moulins
17h00 Vichy

06 – Alpes-Maritimes
10h Nice, place Massena
8h Cannes, rassemblements devant les lycées de la ville

07 – Ardèche
17h30 Privas
14h30 Annonay
Aubenas : à définir

12 – Aveyron
15h30 Rodez, place d’Armes

13 – Bouches-du-Rhône
10h30 Marseille, Vieux Port
10h30 Arles Pla
ce de la mairie-12h au kiosque à musique pour les écoles


14 – Calvados
10h30 Caen, place Saint-Pierre

16 – Charente
10h00 Angoulême, place Champ de Mars

17 – Charente Maritime
15h00 Saintes, Palais de Justice
15h00 La Rochelle, Place de Verdun
15h00 Rochefort

19 – Corrèze
18h00 Tulle, de la gare Sncf à la Préfecture

21 – Côte-D’Or
16h30 Dijon

25 – Doubs
14h00 Besançon
14h00 Montbéliard

31 – Haute-Garonne
14h30 Toulouse, place Arnaud-Bernard

33- Gironde
11h00 Bordeaux, Place de la République

34 – Hérault
14h30 Montpellier, départ du Peyrou

37 – Indre et Loire
10h00 Tours, place de la Liberté

38 – Isère
10h00 Grenoble, gare Sncf
10h00 Bourgoin Jallieu, Parking Diederichs

40 – Landes
10h30 Mont de Marsan

44 – Loire-Atlantique
10h30 Nantes, place du Commerce

45 – Loiret
10h30 Orléans
10h30 Gien
10h30 Montargis

48 – Lozère
18h00 Mende

51 – Marne
10h00 Reims, Maison des Syndicats
10h00 Chalon
10h00 Epernay

52 – Haute Marne
17h00 Chaumont

56 – Morbihan
10h30 Lorient, place de la Mairie
10h30 Vannes, place de la Mairie
10h30 Pontivy, la Plaine

58 – Nièvre
10h00 Nevers

59 – Nord
14h Lille, manif régionale unitaire, Porte de Paris
15h00 Dunkerque, manif locale, Place Jean Bart

61 – Orne
17h30 Flers de l'Orne, Place du Marché

63 – Puy de Dôme
10h30 Clermont Ferrand, Avenue de la République

64 - Pyrénées Atlantiques
10h30 Pau, place Verdun
10h30 Bayonne, Gare SNCF

65 - Hautes-Pyrénées
10h30 Tarbes, place de la Bourse du Travail

66 - Pyrénées-Orientales
10h Perpignan, place Catalogne

67 – Bas-Rhin
17h00 Strasbourg, Place de la Bourse

68 – Haut-Rhin
16h30 Mulhouse, Place de la Bourse
17h00 Colmar, devant la préfecture

69 Rhone
10h30 Lyon, Manufacture des tabacs

71 - Saône et Loire
17h Chalon, maisons des syndicats

72 - Sarthe
9h30 Le Mans, Palais des congrès

74 – Haute Savoie
14h30 Annecy, à la Préfecture

75 – Paris
14h30 Paris, place de la Bastille

76 – Seine Maritime
10h30 Rouen, cours Clemenceau
9h30 Le Havre, Franklin (Maison des syndicats)
Dieppe horaire à voir

79 – Deux-Sèvres
11h30 Niort, place de la Brèche

80 – Somme
14h30 Amiens
17h00 Abbeville
16h00 Friville

84 - Vaucluse
10h30 Avignon

85 - Vendée
10h La Roche-sur-Yon, place Napoléon

87 – Vienne
Limoges, horaire à venir

88 – Vosges
14h Epinal, devant la préfecture

89 – Yonne
17h Auxerre, maison des Syndicats

Si vous avez des infos sur d'autres villes, laissez-les en commentaires ou envoyez-les moi par mail (gaelle.lenfant@yahoo.fr) je ferai un recensement mercredi. Vous pouvez aussi les ajouter sur la page que j'ai recopiée ici. Suivez ce lien. Je crois que ça peut être assez utile à beaucoup d'entre vous, au vu du nombre de visites qu'avait reçue cette page pour le 15 mai !

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 10:21

Communiqué commun Cfdt, Cfe-Cgc, Cftc, Cgt, Cgt-Fo "rendez-vous de 2008 sur les retraites"

Pour les confédérations syndicales, le « rendez vous de 2008 sur les retraites », doit être l’occasion de consolider le système par répartition, seul à même d’assurer la solidarité indispensable entre générations et de répondre aux exigences de justice sociale.

Fondamentalement, l’avenir des retraites est lié à la situation de l’emploi et des politiques économiques. Les confédérations syndicales n’entendent cependant pas nier les différences d’approche existantes entre organisations sur les réponses à apporter.

Mais face au blocage gouvernemental sur les principales propositions des organisations syndicales (garantie et niveau des retraites, droit à la retraite à 60 ans, durée de cotisation, reconnaissance de la pénibilité, ressources financières assurant l’avenir à long terme du système de retraite, réduction des inégalités entre les femmes et les hommes…), les confédérations décident d’appeler à une journée nationale interprofessionnelle d’action et de manifestations le 22 mai 2008.

Elles appellent les salariés, les jeunes et les retraités à être nombreux le 22 mai dans l’action et les manifestations pour la défense de la retraite solidaire.

Les organisations ou associations : FSU, UNSA, SOLIDAIRES, UNEF, JOC, se joignent à cet appel.


 


Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 09:13
Mireille, de Bordeaux, m'a fait parvenir quelques photos des manifestations des 1er et 15 mai à Bordeaux, photos que je vous livre ici. Voici un extrait du mail qu'elle m'a envoyé, avec un lien vers un blog très sympa !

Comme promis, je vous adresse quelques photos des manifestations du 15 mai 2008 à Bordeaux, où nous étions très nombreux ( mais la police aussi.....surtout près de la mairie de M. Juppé ).

J'en profite pour vous donner les coordonnées du blog de TIGER,  le chat bloger. : tiger.lechat.over-blog.com

Je vous remercie et attends avec plaisir vos prochains articles.

                 Mireille

Merci, Mireille, pour ces photos qui sont très belles !  Et si vous aussi avez manifesté quelque part en France, n'hésitez pas à m'envoyer vos clichés, nous pourrons ainsi faire un joli voyage !


le 1er mai



La manif du 15 mai à Bordeaux











Partager cet article
Repost0
17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 18:38
De retour de ces quelques jours de congés en Bretagne, je reprends le cours de ce blog. Voici quelques photos de la manif de jeudi, à Rennes, donc.
Le départ a eu lieu devant la gare, à 11h le matin.


Départ du cortège...


Les Bretons en colère !


Les Territoriaux ont été particulièrement salués.


J'y étais, si si !


Pour terminer, une photo souvenir, pour vous donner envie d'aller faire un petit tour par la Bretagne, où il fait beau plusieurs fois par jour ;-)
Il s'agit de la place St Michel. Juste en face, à droite, la rue dite de la soif, dans le vieux Rennes.


Partager cet article
Repost0
12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 08:02
Bonjour,

Jeudi 15 mai est une grande journée de grèves et de manifestations pour tous les fon
ctionnaires, contre la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et les suppressions de postes.
Rendez-vous est donné à Marseille à 10h30 au vieux port. Je n'y serai pas, étant en
ce moment beaucoup plus à l'ouest de la France... C'est à Rennes, où je séjourne pour quelques jours que je manifesterai.
Pour tous
ceux qui auraiient pris quelques jours de congés, voici les principaux points de rendez-vous en France :

Pro
chaine mobilisation, public et privé : le 22 mai !


  • Paris | 14h - Place d'Italie
  • Caen |10h - Place Saint Pierre
  • Le Havre |10h - Volcan
  • Marseille | 10h30 - Vieux port
  • Melun | 9h30 - Préfecture
  • Valenciennes | 10h - Place D'Armes
  • La Rochelle | 15h - Place de Verdun
  • Lille | 14h - Porte de Paris
  • Chambéry | 14h - Place de la Sasson
  • Valence | 13h30 - Champ de Mars
  • Nantes | 10h30 - Place Bretagne
  • Poitiers |14h - Place d'armes
  • Grenoble | 14h - Départ de la gare
  • Reims | 10h - Maison des Syndicats
  • Albi | 14h - Place du Vigan
  • Rouen | 10h30 - Cours Clemenceau
  • Angoulême | 10h - Gare
  • APT (Vaucluse) | 14h30 - RDV place du lycée Charles De Gaulle
  • Epinal | 14h - Préfécture
  • Périgueux | 14h30 - Palais de Justice
  • Chalon-sur-Saône | 15h - Maison des Syndicats
  • Montpellier | 14h30 - Peyrou
  • Lille | 14h - Porte de Paris
  • Nîmes | 15h - Maison Carrée
  • Cannes | 8h - Rassemblements devant les lycées
  • Nice | 10h - Place Masséna
  • Ribérac | 13h30 - Parking des bus du lycée (départ en car)
  • Lyon | 14h - Place Bellecour
  • Châlons | 10h - Maison des syndicats, place Verdun
  • Epernay | 10h - Place Carnot
  • Nevers | 15h - Place Carnot
  • Clermont-Ferrand | 10h - Avenue de la République
  • Toulon | 10h - Place de la liberté
  • Draguignan | 10h30 - Sous-préfecture
  • Besançon | 14h - Place de la révolution
  • Vannes | 10h30 - Place de la république
  • Lorient | 10h30 - Maison des syndicats
  • Rennes | 11h - Place de la Gare
  • Morlaix | 10h30 - Place de la mairie
  • Quimper | 10h30 - Place de la résistance
  • Brest | 10h30 - Place de la liberté
  • Saint-Brieuc | 10h30 - Place de la préfecture
  • Metz | 14h30 - Esplanade
  • Nancy | 14h - Place Stanislas
  • Tarbes | 10h30 - Bourse du travail
  • Strasbourg | 10h - Place de la bourse
  • Annecy | 14h - Préfecture
  • Bordeaux | 11h30 - Place de la république
  • Saint-Lô | 10h30 - Place de la mairie
  • Toulouse | 14h - Compans-Cafarelli
  • Bourges | 10h30 - Place Séraucourt
  • Vierzon | 10h30 - Forum république
  • St Amand | 10h30 - Place Jean Girault
  • Nogent Le Rotrou | 10h - Lycée R.Belleau
  • Chartres | 14h30 - Place des Halles
  • Châteauroux | 10h - Place de la république
  • Tours | 14h30 - Place de la liberté
  • Blois | 10h - Préfecture
  • Vendôme | 10h - Sous-préfecture
  • Romorantin | 10h - Lycée Claude de France
  • Bourg-en-Bresse | 14h30 - Champ de Foire
  • Orléans | 10h30 - Cathédrale
  • Roanne | 10h45 - Bourse du travail
  • Saint-Etienne | 10h30 - Bourse du travail
  • Mulhouse | 10h30 - Place de la Réunion
  • Bar-Le-Duc | 16h - Place Reggio
  • Longwy | 14h - Lycée Mézières
  • Belfort | 10h - Maison du peuple
  • Périgueux | 14h30 - Palais de Justice
  • Melun | 9h30 - Préfecture
  • Rumilly | 10h30
  • Auxerre | 14h - Gare SNCF
  • Montreuil | 12h30 - Mairie
  • (Source : http://lecrc.forumactif.fr/index.htm )
Partager cet article
Repost0
11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 15:36
Une vidéo de Rive Gauche :

"Une croissance en berne. Un déficit public croissant. Le pouvoir d'achat qui diminue.

Un gouvernement qui gère le quotidien mais n'offre aucune perspective pour les 5 ans à venir.
Un président qui n'arrive plus à masquer le manque de résultats derrière des réformes qui ne sont que des régressions sociales.

Des recettes vieilles de 10 ans, qui ont déjà échoué, présentées comme des révolutions, comme la baisse des impôts pour relancer la croissance.
Des arguments vieux de 40 ans, comme "nous avons mis en place les mécanismes pour réussir dans 5 ans", qui ne trompent plus personne.

Un président qui n'a toujours pas compris que la campagne électorale est finie, et qu'il faut réaliser au lieu de promettre.
Des projets de loi qui disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus en fonction des sondages.

Et le plus inquiétant le sentiment de moins en moins démenti par le gouvernement que le pire est à venir ... !!! "


Partager cet article
Repost0
10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 15:51

Le 10 mai est la journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en France. Mais c'est le 27 avril 1848 que, grâce à Victor Schoelcher, la France proclame que "dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits".

Voici copie du décret, puis une vidéo dans laquelle Aimé Césaire nous parle de ses racines esclaves.


        Le Gouvernement provisoire,

    Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Egalité, Fraternité.
    Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l'abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres,

Décrète :

article 1er :

L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. A partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.

article 2

Le système d'engagement à temps établi au Sénégal est supprimé.

article 3

Les gouverneurs ou commissaires généraux de la République sont chargés d'appliquer l'ensemble des mesures propres à assurer la liberté à la Martinique, à la Guadeloupe et dépendances, à l'île de la Réunion, à la Guyane, au Sénégal et autres établissements français sur la côte occidentale d'Afrique, à l'île Mayotte et dépendances et en Algérie.

article 4

Sont amnistiés les anciens esclaves condamnés à des peines afflictives ou correctionnelles pour des faits qui, imputés à des hommes libres, n'auraient point entraîné ce châtiment. Sont rappelés les individus déportés par mesure admistrative.

article 5

L'Assemblée nationale réglera la quotité de l'indemnité qui devra être accordée aux colons.

article 6

Les colonies, purifiées de la servitude, et les possessions de l'Inde seront représentées à l'Assemblée nationale.

article 7

Le principe que le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche est appliqué aux colonies et possessions de la République.

article 8

A l'avenir, même en pays étranger, il est interdit à tout Français de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français.
Néanmoins les Français qui se trouvent atteints par ces prohibitions, au moment de la promulgation du présent décret, auront un délai de trois ans pour s'y conformer. Ceux qui deviendront possesseurs d'esclaves en pays étrangers, par héritage, don de mariage, devront, sous la même peine, les affranchir ou les aliéner dans le même délai, à partir du jour ou leur possession aura commencé.

article 9

Le ministre de la Marine et des Colonies et le ministre de la guerre sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

        Fait à Paris, en Conseil du Gouvernement, le 27 avril 1848

 

 


Partager cet article
Repost0
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 14:54
(Cliquez sur le titre de l'article pour voir la vidéo)

Un an de Sarkozy clip Le Fric C Chic ! Bling pouvoir d'achat
envoyé par torapamavoa
Partager cet article
Repost0
6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 09:36
 
6 mai 2007... Nicolas Sarkozy était élu président de la République Française avec un score sans appel, et fêtait sa victoire au Fouquet's avec Cécilia, Johnny et les autres. Rappelez-vous, c'était juste avant d'embarquer sur le yacht de Bolloré pour "habiter sa fonction". le terme de "bling bling" n'était pas encore à la mode, mais le style était déjà là. Un an après, la rupture a permis en vrac l'adoption du paquet fiscal, la franchise médicale, les peines planchers, les tests ADN pour les immigrés, la loi sur la rétention de sûreté... Les promesses sur le pouvoir d'achat : envolées. Gandrange : terminé. Les engagements du Grenelle de l'environnement : disparus. Il avait dit avoir changé durant la campagne. Il a été élu, il chute de façon vertigineuse depuis plusieurs mois dans les sondages, alors il nous refait le coup. Changement, rupture, changement... Et si la France avait surtout besoin d'équilibre ? Et si les français rejetaient non seulement le personnage et sa façon d'être, mais aussi la politique qu'il porte à Latran ou Dakar au travers de ses discours ? Il a fait des erreurs, dit-il. C'est le moins qu'on puisse dire. Il serait trop long de les énumérer ici, (sur le site de Marianne.fr : la première année de Sarkozy, semaine par semaine) mais chacun se souvient de la visite de Khadafi, des enfants de CM2 devant porter la mémoire d'un enfant mort (alors que dans le même temps, Hortefeux tient le cap...), du "casse toi pauvre con" et de tous les couacs du gouvernement, annonces, contre-annonces, re-annonces, re-contre-annonces... Le bilan de cette année est catastrophique. Et les plus fragiles sombrent. En témoigne le rapport de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale que je vous engage à lire, et qui montre les dégats que provoque la droite dans notre société. En voici quelques extraits :


•De moins en moins de personnes pauvres sont situées juste en dessous du seuil de pauvreté
L’indicateur d’intensité de la pauvreté présente l’écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres et le seuil de pauvreté. Si cet écart s’accroît, cela signifie qu’il y a de plus en plus de personnes pauvres éloignées du seuil de pauvreté.
La pauvreté est donc plus «profonde». En 2005, une personne pauvre sur deux avait un niveau de vie inférieur à
669 euros par mois, soit le niveau de vie médian des personnes situées sous le seuil de pauvreté à 60%.
Entre 2004 et 2005, l’intensité de la pauvreté a augmenté de 0,2 point, poursuivant une tendance à la hausse entamée en 2002 :
– sur la période 1996-2002, associé à une conjoncture favorable, l’indicateur d’intensité de la pauvreté n’avait cessé de baisser, traduisant une certaine amélioration de la situation des ménages pauvres ;
– depuis 2002, l’évolution s’est inversée, avec une augmentation continue de 16,3 % en 2002 à 18,2% en 2005


•Le taux de renoncement aux soins augmente depuis trois ans
En 2004, 13 % de la population métropolitaine déclarent avoir renoncé à certains soins pour des raisons financières au cours de l’année. 20% des renoncements sont déclarés comme définitifs, les autres étant reportés. Les renoncements (ou reports) sont concentrés sur un nombre limité de soins, ceux pour lesquels la participation
financière des assurés est la plus importante : 49% concernent la santé buccodentaire, 18 % les lunettes et 9% les soins dispensés par des spécialistes.
Le taux de renoncement aux soins est en augmentation depuis 2002 (passage de 11,2 à 13 %). Ce résultat doit toutefois être interprété avec prudence car il s’agit d’une donnée subjective qui dépend de la perception qu’ont les individus de leur état de santé. Une hausse du taux de renoncement peut être fondée sur une moindre accessibilité du système de soins, mais aussi sur des attentes plus fortes des personnes envers ce système (plus les attentes des personnes sont fortes, plus elles peuvent avoir l’impression de renoncer fréquemment aux soins).

Le nombre de jeunes sortant prématurément du système scolaire ne diminue plus
La proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans sortant du système scolaire prématurément a connu une baisse de deux points entre 1996 et 2000, puis s’est stabilisée aux alentours de 13 %. La France se situe en bonne position au sein de l’Union européenne à quinze, avec un taux inférieur de quatre points à la moyenne européenne.
Le niveau de cet indicateur varie nettement selon les pays. En 2006, il demeure de près de 30 % en Espagne et de 40% au Portugal, contre 8% environ en Finlande et 9,6 % en Autriche.

Le taux de demandes de logement social non satisfaites après un an est très élevé
Dans un contexte de fortes disparités régionales, de hausse importante des prix et des loyers sur le marché de l’immobilier, et de diminution de la mobilité du parc social évoquée par les professionnels du secteur, la part des demandes de logement social non satisfaites en 2006 est de 46 %. Ce chiffre n’est toutefois pas directement
comparable avec ceux de 2002 et 1996 (respectivement 33,6 % et 35,3%) du fait d’un changement des questions dans l’enquête Logement de 2006 de façon à en améliorer la pertinence43.

Le taux de demandeurs d’emploi non indemnisés augmente dans un contexte de baisse des demandeurs d’emploi
L’un des indicateurs d’exclusion qui figurent parmi les onze indicateurs retenus par l’Observatoire concerne le taux de demandeurs d’emploi non indemnisés. Ce taux connaît une augmentation marquée de 2,6 points au cours de la période récente (de 37,7 % en 2004 à 40,3 % en 2006), dans un contexte global de baisse du nombre de demandeurs d’emploi et de développement de l’emploi précaire.
L’évolution de cet indicateur est détaillée dans les pages qui suivent. La baisse du nombre de demandeurs d’emploi s’accompagne d’un développement de la pauvreté en emploi La croissance de la zone euro s’est améliorée sur les trois dernières années: + 1,5% en 2005, + 2,9% en 2006, +2,6% en 2007 (prévision). Pour la France, la croissance a été en deçà de ce résultat, avec + 1,7% en 2005, + 2,2% en 2006, + 1,9% en 2007.

Une part croissante des chômeurs n’est pas indemnisée
Entre juillet 2005 et juillet 2007, le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés au titre de l’assurance chômage et du régime de solidarité (allocation de solidarité spécifique [ASS], allocation d’insertion [AI] et allocation équivalent retraite48 [AER]) a diminué de 489 300, pour un total de 2088200 de personnes en juillet 2007.
Le taux de couverture des demandeurs d’emploi par ces différentes allocations49 a nettement reculé en 2005 (-2,8 points), avant de remonter légèrement de 0,3 point en 2006, pour atteindre 59,8% au 31 décembre.
Seuls six demandeurs d’emploi sur dix sont indemnisés. Parmi eux, la part des bénéficiaires du régime d’assurance chômage géré par l’Unedic a diminué. Les réformes intervenues en 2004 et 2006 ont en effet restreint les conditions d’accès et limité les durées d’indemnisation.
En partie du fait de cette restriction, le nombre de bénéficiaires du régime de solidarité a progressé en 2005, pour atteindre 460 000. Malgré un repli en 2006, le nombre de bénéficiaires reste supérieur en juillet 2007 à celui de février 2005 (427 600 personnes, contre 421 300 deux ans plus tôt). La hausse constatée en 2005 provient de la progression du nombre d’allocataires de l’ASS et de l’AER. Ces deux allocations sont venues en partie compenser la forte baisse du nombre d’allocataires de l’assurance chômage, dont beaucoup avaient épuisé leurs droits. Au total, en 2007, la part des bénéficiaires du régime de solidarité financé par l’État parmi les personnes indemnisées atteint 20,6%.


La grande majorité des travailleurs pauvres (78%) occupent un emploi toute l’année. Toutefois, 21 % d’entre eux occupent principalement un emploi à temps partiel (ce n’est le cas que pour 14 % de l’ensemble des travailleurs). Les indépendants (10 % des travailleurs, mais 27 % des travailleurs pauvres) sont surreprésentés
dans cette catégorie.
En moyenne, les travailleurs pauvres ont perçu 775 euros par mois en 2005 au titre de leur activité, soit environ la moitié des revenus d’activité moyens de l’ensemble des travailleurs. La composition du revenu de leur ménage laisse une part plus importante aux prestations sociales (21% contre 6% pour l’ensemble des ménages de travailleurs). Les revenus d’activité (hors allocations chômage) représentent 72 % du revenu disponible des ménages de travailleurs pauvres, contre 90% du revenu disponible de l’ensemble des ménages de travailleurs.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 14:45

Droits des femmes en danger :

Réagissons contre le démantèlement des politiques d’égalité femmes/hommes

Signer la pétition

Après la disparition de tout ministre en titre chargé-e des droits des femmes et de l’égalité, c’est maintenant l’administration responsable de l’impulsion et de la mise en œuvre de cette politique, le Service des droits des femmes et de l’égalité (SDFE), qui est menacée de démantèlement.

Cette administration est composée d’un service central et d’un réseau de délégué-es régionales et de chargé-es de mission départementales placées sous l’autorité des Préfets, au plus près des territoires.

Le SDFE a pour principales missions de favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités politiques et économiques ; de favoriser l’accès à l’emploi des femmes et de promouvoir l’égalité salariale et professionnelle ; de favoriser une meilleure articulation des temps de vie ; de garantir l’accès aux droits fondamentaux ; de préserver les acquis (interruption volontaire de grossesse, contraception…) et de lutter contre les violences faites aux femmes. Il est un interlocuteur privilégié des associations de défense des droits des femmes sur tout le territoire, et des élus et organismes qui agissent pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Sans ministre en titre, sans administration nationale et sans réseau régional et départemental, l’égalité et les droits des femmes vont régresser, alors même que le Président de la République avait déclaré vouloir « appliquer à tous les niveaux et dans toutes ses dimensions (salaires, responsabilités, reconnaissance sociale), l’exigence d’égalité ».

L’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale portée par l’Organisation des Nations Unies, l’Union Européenne et la République Française. Au moment où s’ouvre la Présidence française de l’Union Européenne, le gouvernement est à contre courant des préconisations et des avancées européennes !

Mobilisons nous pour :

Le maintien du Service des droits des femmes et de l’égalité et de son réseau de délégué-es régionales et de chargé-es de mission départementales, doté de véritables moyens d’intervention ;

La nomination d’un-e ministre chargé-e des Droits des femmes et de l’égalité.


Soutenue par les organisations suivantes
CADAC, CFDT, CGT, CNDF, Collectif féministe contre le Viol, Femmes solidaires, FSU, LCR, MFPF, PC,
PS, réseau féministe Rupture

 

PremierEs Signataires :
Michèle André, sénatrice, ancienne secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes

Martine Aubry Maire de Lille; ancienne ministre à l’emploi et à la solidarité
Marie-George Buffet Secrétaire nationale du PCF,

Nicole Borvo, membre du comité exécutif du PCF

Laurence Cohen, membre du comité exécutif du PCF

Antoinette Fouque, intellectuelle, auteure

Catherine Génisson, députée, ancienne rapporteuse de l’Observatoire de la parité

Françoise Laurant, Présidente du Mouvement Français pour le Planning Familial

Laurence Rossignol Secrétaire nationale aux droits des femmes du Parti Socialiste
Yvette Roudy , ancienne ministre des droits des femmes,

Signer la pétition

Partager cet article
Repost0