17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 10:00

En novembre 2015, alors vice-présidente du conseil régional, j'avais participé à l'organisation par la région PACA, en lien avec la Justice et les associations de lutte contre les violences faites aux femmes, à l'organisation de deux procès fictifs.

Ces procès se sont tenus au tribunal de commerce de Marseille, devant une salle comble. Patric Jean, producteur et réalisateur, a permis que ces moments ne tombent pas dans l'oubli. Le film réalisé avait vocation à être diffusé largement dans les lycées, les établissements de santé, auprès de la justice, de la police, des associations… La nouvelle majorité régionale dirigée par Christian Estrosi a malheureusement enterré ce projet

Néanmoins, le film existe ! Il sera diffusé le 23 novembre à la Fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. Cette soirée vous permettra également d'échanger avec son réalisateur.

« Affaire privée », un documentaire sur les violences conjugales
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 09:12

Retrouvez le communiqué de presse d'Élu.e.s contre les violences faites aux femmes au sujet de l'investiture de Georges Tron par Les Républicains :

Vendredi dernier, nous avons appris avec stupéfaction que Georges Tron s’était vu investi candidat aux législatives de juin 2017 par son organisation politique, alors même qu’il est en instance de jugement aux Assises pour viols et agressions sexuelles commis sur deux anciennes employées de la mairie de Draveil.

Nous ne voulons plus de ces pratiques d’un autre âge où des politiques soupçonnés ou reconnus coupables de violences sexistes peuvent continuer de compter sur leurs organisations pour les maintenir dans leurs responsabilités publiques.

À l’approche des législatives, élu.e.s et ancien.ne.s élu.e.s contre les violences faites aux femmes, nous demandons à tous les partis politiques d’être vigilants sur les investitures dont ils ont la responsabilité.

ECVF

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 17:54

Retrouvez ci-dessous le communiqué des Élu·e·s contre les violences faites aux femmes :

Nous, élu·e·s contre les violences faites aux femmes, saluons le courage d’Isabelle Attard, Elen Debost et Sandrine Rousseau, qui ont déposé une plainte contre Denis Baupin, et leur témoignons tout notre soutien.

Cette affaire met en lumière une réalité dramatique : celle de l’ampleur des agressions sexuelles et du harcèlement sexuel, notamment dans la sphère professionnelle. 20 % des femmes ont ainsi été victimes de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle, soit une femme sur cinq.

Ces violences, extrêmement répandues, sont encore bien trop souvent banalisées par leurs auteurs et leur entourage : « main baladeuse », « propos grivois », « gauloiserie »… Et pourtant, s’il est encore besoin de le rappeler, ces actes relèvent le plus souvent du délit, voire du crime quand cela va jusqu’au viol.

Cette banalisation des violences sexuelles va de pair avec l’impunité des agresseurs, et ce notamment parce qu’ils sont en situation de pouvoir par rapport aux victimes.

C’est pourquoi ECVF revendique depuis de nombreuses années l’inéligibilité des élus condamnés pour violences faites aux femmes. Afin que cesse l’impunité des agresseurs et que les élus de la République, qui ont une mission d’exemplarité, soient réellement exemplaires.

Eva Sas, présidente de l’association et députée de l’Essonne, se saisira ainsi de la discussion autour du projet de loi « égalité et citoyenneté » pour porter haut cette revendication de l’association.

ECVF

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 13:51

Communiqué des Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes :

Plusieurs témoignages sont parus ce jour concernant des comportements de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles concernant Denis Baupin, député EELV vice-président de l’Assemblée nationale.

ECVF exprime toute sa solidarité aux victimes qui ont témoigné de ces agissements et soutient toutes les femmes qui témoignent et témoigneront dans l’avenir pour dénoncer de telles agressions. Leur courage, admirable, est indispensable à la lutte contre toutes les violences faites aux femmes.

L’association dénonce fermement tous les agissements sexistes, à plus forte raison lorsqu’ils sont commis par des élus, qui représentent le peuple.

En tant qu’élu de la République, M. Baupin a un devoir d’exemplarité et ne saurait se rendre coupable de tels agissements. Compte tenu des témoignages apportés, ECVF, association d’élu·e·s de tout parti politique républicain, appelle M. Denis Baupin à la démission de son poste de député, en plus de sa démission annoncée du poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

Nous souhaitons également rappeler que depuis plusieurs années, ECVF porte la proposition de l’inéligibilité automatique des élus condamnés pour violences faites aux femmes. Il n’est en effet pas acceptable qu’une personne reconnue coupable de violences sexistes soit encore en mesure d’exercer des fonctions de représentation publique. Un·e élu·e se doit d’être exemplaire puisqu'elle ou il doit appliquer et faire respecter les lois.

Il est de la responsabilité des politiques de se saisir de cette question pour mettre fin à des situations inadmissibles. ECVF demande ainsi une modification législative pour garantir l’inéligibilité des élus reconnus coupables de violences sexistes.

En sa qualité de présidente, Éva Sas se saisira de la discussion autour du projet de loi Justice du XXIe siècle pour demander cette modification législative.

ECVF

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 14:06

À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes qui aura lieu le 8 mars, le réseau femmes de l'Association des travailleurs maghrébins en France organise ce samedi une demi-journée « Femmes, violences et santé » à laquelle je serai présente.

Rendez vous samedi 5 mars à partir de 15h au Centre social Château de l'Horloge (51, place du Château de l'Horloge).

Programme de la demi-journée « Femmes, violences et santé » - ATMF

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 14:06

L'association ECVF (Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes) salue la décision du président de la République d'accorder une remise de peine à Jacqueline Sauvage. Retrouvez son communiqué :

L’association ECVF – Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes – salue la décision du président de la République, François Hollande, qui a accordé à Jacqueline Sauvage une remise gracieuse de peine. Cette décision lui permettra de pouvoir formuler, dès à présent, une demande de libération conditionnelle.

ECVF salue la mobilisation de toutes les féministes et se réjouit de cette décision qui a permis de reconnaître les violences subies par Jacqueline Sauvage tout au long de sa vie.

Toutefois, l’histoire de Jacqueline Sauvage nous rappelle cruellement que la question des violences faites aux femmes reste encore un combat à mener dans toutes les sphères de la vie sociale, qu’il s’agisse du monde judiciaire, politique ou médiatique. Encore aujourd’hui, de nombreuses femmes meurent sous les coups de leur (ex)- conjoint dans l’indifférence totale et notamment médiatique.

Cela doit nous interpeller sur l’application de la loi du 9 juillet 2010, et notamment sur l’attribution des ordonnances de protection, encore trop lentes, et les places d’hébergement d’urgence, encore trop rares. Pour pouvoir porter plainte, les femmes doivent savoir qu’elles pourront être mises en sécurité rapidement. Cela doit nous interpeller également sur la possibilité de prendre en compte, en droit, le « syndrome des victimes de violences conjugales » comme le suggère le CNDF, c’est-à-dire l’état d’esprit spécifique d’une femme vivant depuis des années dans la terreur et la souffrance. Cela doit nous interpeller, enfin, sur la nécessité de développer des politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes.

C’est pourquoi l’association ECVF, regroupant des élu·e·s de tout niveau de mandat, de tout parti politique et des collectivités de tout niveau territorial, poursuit ses actions afin que tou·te·s les responsables politiques se mobilisent et participent à la mise en place d’actions concrètes de lutte contre les violences faites aux femmes : prévention auprès des jeunes, détection des cas, Téléphone Grand Danger, mise en réseau des associations de prise en charge,…
L’histoire de Jacqueline Sauvage nous rappelle notre devoir d’agir.

ECVF

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 14:29

Communiqué des Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes :

Le 23 janvier 2016, Morad Aggoun, deuxième adjoint à la mairie de Vaulx-en-Velin, en charge du personnel municipal et du logement, a été mis en examen et en détention provisoire pour viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel, sur une employée municipale. Le juge instructeur a retenu la circonstance aggravante d'un abus de fonction au titre de son rôle d'adjoint à la mairie. Il sera également entendu par la justice en qualité de témoin assisté pour l’agression sexuelle d’une deuxième victime, elle aussi employée de la collectivité.

L’association ECVF – Élu·e·s Contre les Violences faites aux Femmes – apporte tout son soutien aux victimes et salue l’attitude exemplaire de la maire de la ville, Hélène Geoffroy, qui a su organiser une réponse rapide à la situation en décidant, par arrêté municipal, de retirer ses délégations à l’élu, Morad Aggoun, malgré le fait que la procédure de justice soit encore en cours.

Dans ce contexte, ECVF rappelle que tou·te·s les élu·e·s ont un devoir d’exemplarité et exige, de nouveau, que les élus, condamnés pour sexisme ou pour avoir exercé des violences à l’encontre de femmes, à titre personnel, professionnel ou dans l’exercice de leur mandat, soient sanctionnés et rendus inéligibles.

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 14:58

Aujourd'hui, 25 novembre : Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Partout dans notre région, des débats, des rencontres, des projections de films, des informations sur ces violences qui tuent encore une femme tous les trois jours en France.

Vendredi, le Centre d'accès aux droits des Bouches-du-Rhône vous propose deux procès fictifs : il s'agit de donner à voir, à savoir surtout, ce que sont réellement ces violences. Pourquoi ? Comment est-ce possible, encore de nos jours, de considérer comme normal de frapper sa compagne, son épouse, son ex-conjointe ? Qui sont ces hommes ? Qui sont ces femmes ? Comment travaille la justice ? Ces procès fictifs vous permettront, je l'espère, de mieux comprendre ce processus de mort. De le comprendre pour le combattre. De le combattre pour sauver des vies.

Entrée libre sur inscription.

Contre les violences faites aux femmes : deux procès fictifs ce vendredi
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:37

Alors que la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel est toujours bloquée au Sénat, je partage ci-dessous le communiqué du collectif « Abolition 2012 » sur cette situation :

Les inégalités femmes-hommes au Sénat font obstruction à la sanction des clients de la prostitution !
Cinq faits et une illustration flagrante du sexisme de la « Chambre haute ».

Parce que contrairement au Sénat,

  • la société française n’est pas composée de 74% d’hommes
  • la moyenne d’âge des Français.e.s n’est pas de 65 ans ;

Nous, associations de lutte contre les violences sexuelles et sexistes :

  • apportons tout notre soutien aux sénateur.ice.s progressistes qui se battent pour la dépénalisation des personnes prostituées et la sanction de l’achat d’un acte sexuel :« Pour les futures générations, pour l’égalité femmes-hommes, tenez-bon ! »
  • encourageons l’Assemblée nationale et le Gouvernement à faire aboutir définitivement la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.

Vous vous demandez pourquoi le Sénat bloque depuis décembre 2013 l’adoption définitive de la proposition de loi visant à dépénaliser les personnes prostituées et à sanctionner l’achat d’un acte sexuel ? La réponse est sociologique et statistique : la « Chambre haute » est composée de 74% d’hommes et de 26% de femmes. Sa moyenne d’âge est de 65 ans.

Or au Sénat, comme dans la société, les chiffres sont explicites (VOIR NOS 5 FAITS CI-DESSOUS). Les femmes et les jeunes sont favorables à la pénalisation des clients de la prostitution, alors que les hommes, surtout âgés, défendent encore le droit de disposer sexuellement et financièrement du corps des femmes.

C’est donc sans surprise qu’on notera que dans tous les groupes politiques, la mobilisation en soutien à la PPL est animée principalement par des femmes courageuses : Laurence Cohen (CRC), Brigitte Gonthier-Morin (CRC), Michelle Meunier (SOC), Maryvonne Blondin (SOC), Claudine Lepage (SOC), Chantal Jouanno (UDI), Valérie Létard (UDI), Fabienne Keller (LR), Joëlle Garriaud-Maylam (LR) ou Sophie Primas (LR).

Mais au Sénat, les femmes sont rarement présidentes (ni de groupes, ni de Commission spéciale). Et c’est donc aussi sans surprise qu’on retrouve des présidents de tous bords pour défendre les privilèges masculins : Jean-Pierre Godefroy (SOC), ancien président de la Commission spéciale, Jean-Pierre Vial (LR), nouveau président de la Commission spéciale, Didier Guillaume, président du groupe socialiste, Bruno Retailleau, président du groupe LR, François Zocchetto, président du groupe UDI.

LE CRITÈRE DÉTERMINANT : LE SEXISME

FAIT 1

Le 8 juillet 2014 en commission spéciale, 75% des sénateur.ice.s ayant voté pour la pénalisation des clients étaient des femmes alors que 75% des sénateur.ice.s ayant voté contre étaient des hommes.

FAIT 2

Dès 2012, le sondage Harris Interactive « Les français et la prostitution » montraient que 59% des femmes étaient favorables à la pénalisation des clients de la prostitution.

FAIT 3

Dans son classement mondial sur l’égalité femmes-hommes, publié en octobre 2014, le Forum économique mondial indiquait que la Suède, la Norvège et l’Islande, trois premiers pays au monde à avoir dépénalisé les personnes prostituées et pénalisé les clients, faisaient partie des quatre pays au monde les plus avancés en matière d’égalité femmes-hommes. Premier pays à avoir introduit une législation abolitionniste, la Suède comptait, dès 1999, 48% de femmes au Parlement.

LE FACTEUR AGGRAVANT : L’ÂGE

FAIT 4

Dès 2012, le sondage Harris Interactive « Les français et la prostitution » montraient que 65% des 18-34 ans (femmes et hommes confondus) étaient favorables à la sanction des clients de la prostitution. À l’inverse 64% des 50-64 ans étaient contre la sanction des clients de la prostitution.

FAIT 5

Il y a 7 ans d’écart de moyenne d’âge entre les sénateur.ice.s qui ont signé l’amendement de pénalisation des clients de prostitution (plus jeunes et à 56% des femmes) et ceux qui ont signé l’amendement supprimant la pénalisation des clients de la prostitution (plus âgés et à 77% des hommes).

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 14:48

Comment atteindre l’égalité réelle et modifier des mécanismes séculaires de domination masculine ? Quelle peut être la place des hommes dans les combats pour les droits des femmes ? Que signifie être un homme pro-féministe ?

Je vous invite à une rencontre/ débat mardi 17 mars avec Patric Jean, cinéaste, réalisateur de La domination masculine et porte-parole du réseau « Zéro Macho », pour parler de l’égalité femmes-hommes.

Stéréotypes de genre, violences contre les femmes, machisme, marchandisation du corps des femmes : Patric Jean explicite les mécanismes de la domination masculine et propose un chemin vers l’égalité femmes-hommes avec une prise de conscience nécessaire des hommes dans le mouvement féministe. C’est autour de cette réflexion que le collectif « Zéro Macho » s’articule : être un homme pro-féministe, vouloir l’égalité réelle, c’est remettre en question les schémas de domination masculine si ancrés dans nos sociétés et contribuer ainsi à faire avancer les combats féministes aux côtés des femmes.

Mardi 17 mars : rencontre-débat avec Patric Jean
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