14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 14:13

Suite au conseil municipal d'hier, voici le courrier que j'ai adressé aux membres du groupe « Démocratie pour Aix » :

Chères et chers collègues,

Hier, lors du conseil municipal, 4 conseillers•e•s municipaux•ales ont voté contre le « protocole d’accord transactionnel entre la ville et l’association représentant les familles Roms installées quartier Valcros » (délibération 2.16 de l’ordre du jour). Les trois membres de l’extrême droite (M. Boyer avait pouvoir pour Mme Rouvier, absente) et… notre président de groupe.

Ce protocole d’accord, qui fait suite à décisions de justice, permet à plusieurs associations dont le Secours catholique, la Ligue des droits de l’homme, etc., d’ouvrir aux familles roms vivant dans un bidonville aixois un parcours de vie tourné vers l’inclusion sociale, la formation ou encore la scolarisation des enfants. Cela faisait des années que nous demandions que ce type d’action soit engagée. Les habitant•e•s du hameau de Martelly, situé à proximité du lieu dans lequel il est prévu d’installer ces familles, s’inquiètent et ce, à juste titre, puisque la maire les a laissé•e•s sans aucune information. Les peurs peuvent se comprendre, même si je combats avec force les propos purement racistes qui ont été proférés ce matin notamment par un membre de ce collectif (« Ce ne sont pas des gens, ce sont des déchèteries »), propos dont, malheureusement, les relents xénophobes ont été repris par la maire d’Aix n’hésitant pas à stigmatiser les Roms.

En amont du conseil, là où notre rôle aurait été de faire œuvre de pédagogie auprès de ce collectif d’habitant•e•s, par exemple en permettant qu’un lien se fasse avec le CADDRIS ainsi qu’avec l’ensemble des associations mobilisées sur ce projet, notre président a choisi de participer à la conférence de presse qu’ils ont organisée il y a quelques jours, sans que le groupe ne soit informé de cette décision. Pourtant, nous aurions pu participer, mais de façon active, en expliquant comment d’autres projets avaient fonctionnés, en travaillant avec eux à l’amélioration de ce projet-là, parce que bien sûr, au vu des combats qui sont les nôtres au quotidien, il n’est pas entendable de laisser ces familles sans solution de vie décente.

Déjà, l’article de La Provence relatant la présence de notre président lors de cette conférence de presse m’avait heurtée. Mais le voir aujourd’hui, lors du conseil, voter avec l’extrême-droite contre ce protocole, alors même que l’ensemble de la majorité municipale (enfin !) y souscrivait, m’est insupportable. Pire, il a, durant la discussion qui précédait le vote, développé des arguments afin que la délibération soit retirée, souhaitant visiblement mettre fin à toute action possible en faveur de ces familles.

J’aurais pu choisir de m’en expliquer directement avec lui ou de convoquer une réunion de groupe. Mais vous le savez, sur d’autres sujets, j’ai déjà tenté d’expliquer pourquoi il y avait des limites à ne pas franchir sans pouvoir être ni entendue, ni écoutée.

Ainsi, lors du dernier conseil, deux membres de notre groupe ont voté contre la protection fonctionnelle demandée par une agente qui avait porté plainte pour harcèlement. Je dois avouer que j’en suis restée stupéfaite. Comment, alors que l’actualité était toute entière tournée vers ces questions, le président du groupe politique auquel j’appartiens, suivi d’un autre élu, pouvaient voter contre la protection d’une femme ayant porté plainte pour harcèlement ? C’est incompréhensible, et c’est, de mon point de vue, au-delà de la portée morale et de l’éthique personnelle à laquelle cela renvoie, une faute politique impardonnable. Je suis d’ailleurs moi-même fautive, parce que j’ai pensé que prendre la parole pour dire en conseil municipal comment et pourquoi je me désolidarisais de ce vote était suffisant. Mais ça ne l’était pas. Preuve en est aujourd’hui, puisque l’escalade continue. Hier, on vote contre la protection d’une fonctionnaire. Aujourd’hui contre les Roms. Que nous réserve le prochain conseil ?

Cette situation impensable n’a que trop duré. Nous avons fait campagne sous l’égide de notre président de groupe, sous une étiquette de gauche. Nos valeurs, humanistes et féministes ne sont pas compatibles avec de tels votes.

En conséquence, je demande l’exclusion d’Édouard Baldo du groupe « Démocratie pour Aix ».


Gaëlle Lenfant

Partager cet article
Repost0
24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 14:19

Après ce premier tour des présidentielles, nous renouvelons ce constat sans appel : désunie, la gauche perd. Pire ! Elle se perd. Avec intelligence et conviction les socialistes et les écologistes en ont pris acte dès le début de cette campagne présidentielle en choisissant d’unir leurs forces. La gauche unie aurait pu gagner, et nous n’avons pas attendu le résultat de ce premier tour pour le dire. Nous regrettons que ce rassemblement n’ait pu aller au-delà, et, très clairement, que la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ait refusé les discussions. Néanmoins, les regrets ne sont utiles que s’ils forgent des leçons pour l’avenir. Nous regrettons amèrement l’accession du Front national au second tour de l’élection présidentielle et ferons tout pour que cela ne se reproduise pas sur la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône lors de la législative. C’est pourquoi, dans l’élection qui est devant nous et qui peut encore voir la gauche l’emporter, nous faisons à nouveau ce choix du rassemblement. Unis, socialistes et écologistes présenteront une seule candidature à l’élection législative, celle de Dorian Hispa.

Conscient·e·s de la volonté de renouvellement exprimée par nos concitoyen·ne·s, face à un député sortant élu depuis près de trente ans, nous avons, nous, le courage, l’audace et l’intelligence de proposer un candidat nouveau, jeune, qui permettra de donner un nouveau souffle à cette circonscription

Profondément convaincu·e·s que la politique doit renouer avec le fond, se pencher sur les projets et les idées plutôt que sur les personnes et les affaires, nous choisissons de mener une campagne citoyenne. Afin de renouer le dialogue avec les gens un comité citoyen a été lancé il y a de cela plusieurs semaines. Il travaille à des propositions concrètes, et continuera à œuvrer avec Gaëlle Lenfant afin d’enrichir le programme du candidat.

Nous faisons nôtre la formule de Benoît Hamon que nous sommes fier·e·s d’avoir soutenu, et qui marquera notre société sur le long terme tant il a su ouvrir sur les enjeux fondamentaux que sont par exemple la transition écologique ou la question du travail : « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

C’est ensemble que nous mettrons tout en œuvre pour qu’une candidature unique de la gauche puisse émerger sur cette circonscription. C’est ensemble que nous bâtirons cette campagne. Et ensemble que nous irons chercher la victoire les 11 et 18 juin prochains.

Dorian Hispa et Gaëlle Lenfant

Partager cet article
Repost0
11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 21:50
Inauguration de l'exposition Chibanis : la question de Luc Jennepin précédée d'ateliers calligraphie, écriture et aquarelle

S’engager en politique, c’est se battre pour construire le monde auquel on aspire, non pas pour soi, mais pour tous et toutes. Tolérance, respect, ouverture, justice sociale sont quelques-uns des mots remplis de sens qui, au côté de la devise de notre république, Liberté, Égalité, Fraternité m’accompagnent chaque jour dans mon action.

 

Cette action politique, je ne la conçois pas sans culture. Celle d’ici, celle d’ailleurs, la populaire et l’élitiste qui peuvent s’interchanger pour peu que notre regard le veuille. L’actuelle et celle dont est patinée notre histoire, je veux dire l’histoire du monde, de tous ces mondes auxquels nous devons penser, nous, responsables politiques, lorsque nous mettons en place des politiques publiques. La culture est au coeur de la campagne de Benoît Hamon comme elle est au coeur de ma

campagne.

 

Le comité citoyen de la 11e circonscription a souhaité organiser une réflexion autour du film documentaire de Rachid Oujdi « Perdus entre deux rives : Les Chibanis oubliés ». Ce film sera projeté vendredi 21 avril (quel symbole n’est-ce pas…) au local de campagne, en présence du réalisateur.

 

Mais avant cela, nous avons le grand plaisir d’accueillir Luc Jennepin, photographe, artiste militant, qui nous fait l’honneur de nous prêter ce magnifique hommage artistique et photographique fait aux Chibanis qui prend la forme d’une exposition photographique.

 

Elle sera inaugurée samedi 15 avril vers 16 h 30, en présence de l’artiste qui revisitera avec et pour nous ces magnifiques portraits. Les visites de cette exposition seront possibles jusqu’au 21 avril, tous les après-midi aux heures d’ouverture du local de campagne.

Télécharger le dossier de presse

Partager cet article
Repost0
4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 15:44

Je suis très heureuse de vous annoncer que Najat Vallaud-Belkacem viendra dédicacer son livre, La vie a plus d'imagination que toi, ce jeudi 6 avril à 15h30 à la Librairie de Provence (31, Cours Mirabeau) à Aix.

Ce sera un honneur pour moi d'accueillir la ministre de l'Éducation nationale et un vrai bonheur de recevoir celle qui est aussi une amie.

Najat Vallaud-Belkacem à Aix le 6 avril
Partager cet article
Repost0
16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 14:55

Communiqué de presse des élu·e·s « Démocratie pour Aix »

Maryse Joissains fait appel de son renvoi en correctionnelle parce qu’elle a « la conviction d’avoir respecté la loi » (sic).

Comme M. Fillon, elle ne voit aucune dérive dans le fait de privilégier des proches et ce, dans une proportion hors du commun. Mais à la différence du candidat LR, la maire d’Aix poursuit un insupportable et coûteux acharnement judiciaire.

Dans les deux cas, outre les questions de légalité, il est moralement et politiquement injustifiable d’agir de la sorte. De plus, à Aix-en-Provence, ce sont les contribuables qui paient pour les fautes personnelles d’une première magistrate. Elle contrevient aux règles de notre République et ignore le devoir d’exemplarité qui lui échoit.

Personne ne peut se réjouir de voir notre ville régulièrement citée dans des affaires de droit commun. Cette situation dégrade durablement l'image de notre cité et ne peut que nuire à son attractivité.

Au nom de l'intérêt supérieur de nos concitoyen·ne·s et de l'indispensable transparence dans la gestion des fonds publics, le groupe « Démocratie pour Aix » demande solennellement à Maryse Joissains de renoncer à utiliser l’argent public pour mener son appel dans cette affaire délétère comme dans tous les procès où elle a été condamnée.

Ce n’est pas la personne de la maire qui est en cause, pas plus que son entourage. Il s'agit de l'honneur d'une ville, de la réconciliation des citoyens avec la gestion des affaires de la cité. Ces principes doivent primer sur tout autre intérêt particulier.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 18:31

Ce matin, c'est en tant que porte parole du groupe Démocratie pour Aix que j'ai ouvert les discours des voeux. Edouard Baldo est revenu en détail sur les dossiers que nous portons (requalification des places, arbres et parkings, charte de la laïcité, soutien aux associations, compteurs Linky, aérodrome des Milles....) Quant à Hervé Guerrera, il a plus particulièrement insisté sur l'ensemble des dossiers liés au développement durable, et ils sont nombreux.

Ci dessous copie de mon intervention.

Cher.e.s ami.e.s,

Nous sommes réunis ici de façon traditionnelle en cette fin du mois de janvier pour nous souhaiter mutuellement santé, bonheur, amour et toutes sortes de belles choses. J’y viendrai.
Mais nous sommes là aussi pour revenir sur l’année précédente, en donner notre vision, et rendre compte de nos actions.
Tout à l’heure Edouard vous parlera plus en détail des dossiers sur lesquels nous avons travaillé. Pour ma part, je voudrais insister sur l’impression globale laissée par cette année 2016 qui n’est pas des meilleures que nous ayons connu.
L’élection de Trump aux États-Unis ou le Brexit montrent combien le monde chavire. En France, ce sont des motions anti-migrants qui fleurissent et les dérives racistes qui se multiplient.
La droite extrême désormais au pouvoir dans notre Région PACA a fait voter fin 2016 une odieuse motion anti-migrants et la suppression d’un dispositif de formation pour jeunes en difficulté, dont certains sous main de justice, certains fichés « S », qui ne seront donc plus encadrés. Il est aussi allé soutenir Netanyahu et son gouvernement contredisant en cela la position diplomatique française et européenne. Pire, il a annoncé le don de 50 000 € à un organisme accusé de participer à la colonisation des territoires Palestiniens. Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, les dangers que représente une droite toujours plus tournée vers ses extrêmes, toujours plus démagogique et populiste.
Et puis j’en viens à Aix-en-Provence : Maryse Joissains ne déroge pas à cette désormais classique porosité entre droite et extrême droite. Je veux bien l’avouer, la première fois qu’elle a accordé à Madame Solari le retrait d’une subvention à une association, je suis restée sidérée. Je n’ai d’ailleurs pas été la seule, nous l’avons tous été dans le groupe, et de nombreux élus de sa majorité l’ont été avec nous. Mais cela devient désormais tellement classique que j’aie bien peu qu’un jour nous ne nous étonnions même plus…
Retrait de subvention, vote d’une charte de la laïcité retoquée par le TA (merci à la LDH !) C’est à ce demander qui de la droite ou de l’extrême droite gouverne aujourd’hui la ville d’Aix.
Quant aux déclarations tonitruantes de Madame Joissains sur la métropole, je vous le dis tout net : entre les effets de manches d’un côté et les actions concrètes, directement liées à l’intérêt général de l’autre, actions qui doivent toujours guider les élus Madame Joissains a une fois de plus choisi son camp. Ce n’est pas le nôtre. Nous  ne serons jamais du côté de la démagogie et du populisme. Et nous le disons :  oui, il fallait une métropole.
Alors non, celle-ci n’est pas exactement celle qu’on attendait. Mais à force de bloquer de reculer, comme elle l’avait fait sur Marseille Provence 2013, comme elle l’avait fait sur le plan Campus, à force de tout tirer en arrière, on n’avance évidemment pas. Défendre les Aixoises et les Aixois ce n’est pas critiquer gaudin ici et participer à son exécutif là bas. Défendre et plus que défendre, faire progresser les Aixoises et les Aixois c’est avoir une vision d’ensemble, connaître ses dossiers, les travailler en concertation pour faire avancer ses arguments. Quand on a pour seul argument « non » et pour seule méthode le refus et l’insulte, on ne fait rien avancer du tout. C’est ce qui se passe sur ce dossier comme sur bien d’autres.

Alors oui, à Aix, 2016 aura été (encore une fois ?) l’année du populisme parfois surréaliste. Souhaitons que 2017 soit d’un autre acabit. Souhaitons-le, mais surtout travaillons-y. Parce que 2017 sera une année cruciale pour notre pays comme pour Aix.
Je termine avec ces quelques vers de Paul Eluard, tiré du Château des pauvres :

La dose d'injustice et la dose de honte
Sont vraiment trop amères

Il ne faut pas de tout pour faire un monde il faut
Du bonheur et rien d'autre

Pour être heureux il faut simplement y voir clair
Et lutter sans défaut

Nos ennemis sont fous débiles maladroits
Il faut en profiter

N'attendons pas un seul instant levons la tête
Prenons d'assaut la terre

Nous le savons elle est à nous submergeons-la
Nous sommes invincibles

Demain, le peuple de gauche est appelé aux urnes. Soyons nombreuses et nombreux à participer à ce bel exercice démocratique. Faisons honneur à celles et ceux qui, avant nous, ont construit ce qu’est la France aujourd’hui. La gauche c’est la liberté de la presse, le droit du travail, le salaire minimum, les congés payés, les 40 heures puis les 39 heures, puis les 35 heures… La gauche c’est toutes les grandes mesures de progrès. Que ce soit à l’international, au national ou à Aix-en-Provence, c’est la gauche qui a toujours fait avancer le progrès. Cette fois encore, soyons au rendez-vous.

 

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 11:01

En 2012, j’avais viré en tête du 1er tour. Dans cette circonscription particulièrement marquée à droite, où François Hollande n’avait obtenu que 43% des voix, nous n’avions perdu l’élection qu’à quelques centaines de suffrages, à la surprise générale. Depuis, sur ce territoire, la droite comme la gauche n’ont cessé de perdre des voix et l’extrême droite d’en gagner. 

En 2017, nous avons une responsabilité : faire vivre nos idéaux

Pour cela, nous devons nous donner les moyens de la victoire. Pourtant, je constate que les candidatures de gauche se multiplient : hormis la mienne, étiquetée Parti socialiste, le Parti communiste, le Parti de gauche, le Parti radical de gauche et une candidate sans étiquette se sont déjà déclaré·e·s. EELV ne saurait tarder. Quant aux soutiens d’Emmanuel Macron, j’entends dire qu’ils auraient plusieurs candidat·e·s potentiel·le·s.

Il est temps de savoir ce que nous voulons vraiment : rester sur les méthodes du passé qui ont fait tant de mal à la gauche en nous tournant le dos les uns les autres, sans discussion possible parce qu’il s’agit d’une élection nationale et que « ce sont les partis qui décident, nous, localement on est désolés mais on ne peut rien faire » ou bien changer notre regard. Nous voir. Discuter. Mettre en balance ce qui nous rassemble sur ce territoire par rapport à ce qui nous divise. Et faire en sorte de ne pas apporter l’élection sur un plateau à la droite ou à l’extrême droite. Ne nous berçons pas d’illusions : dans cette configuration de candidatures multiples, la gauche sera atomisée dès le premier tour. 

Derrière ces candidatures se cache parfois la volonté de voir disparaitre le Parti socialiste. Alors qu’en réalité nous construisons notre disparition collective. La disparition de la gauche. De nos idéaux, de nos valeurs, de nos combats, de ceux de nos anciens. Nous avons oublié pourquoi nous faisons de la politique. Nous préférons voir gagner ceux qui portent des idées qui vont à l’encontre des nôtres, voire même des idées qui nous répugnent, seulement parce que nous sommes incapables de voir que nos convergences sont plus fortes que nos divergences. Comment pouvons-nous donner envie aux gens de gauche de voter si nous ne sommes pas capables de nous montrer responsables vis-à-vis d’eux ? 

En nous divisant, nous nous perdons nous-mêmes

Face à ce constat, j’en appelle solennellement à une réunion de l’ensemble des partis, courants, personnes et personnalités concernés. Ensemble, mettons sur la table ce que nous voulons vraiment. Ensemble construisons nos candidatures, dans le respect de chaque tendance, de chaque parti, mais sans oublier le principal : mieux vaut gagner ensemble que de tout perdre seul.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 17:29
Nous avons assisté à plusieurs reprises en conseil municipal à la démonstration de la porosité entre droite et extrême-droite... Mais la séance du 13 décembre a surpassé les précédentes : on en vient à se demander qui gouverne vraiment Aix-en-Provence. Maryse Joissains ou le FN ?
 
Certes, la « motion anti-migrants » présentée par un élu FN n’a pas été soumise au vote... Ne croyez pas cependant que Maryse Joissains ait soudain changé d’avis sur la question. Non. Les propos de son premier adjoint sur le martyre des Aixois, et cette phrase indécente « c'est exactement la même chose qu'à Alep. Au lieu de recevoir des balles on reçoit des feuilles d'impôt » peuvent d’ailleurs nous en convaincre. Non, la raison est plus simple : la maire, Maryse Joissains, préfère le texte de son ami Christian Estrosi présenté et voté le 3 novembre dernier au conseil régional.
 
Mais à plusieurs reprises, ce sont les élu·e·s d’extrême-droite qui ont dicté à la maire ses décisions. Ainsi, Josyane Solari a de nouveau jugé nécessaire de jeter l’opprobre sur trois associations aixoises, toujours les mêmes et toujours pour la simple raison qu’elles comportent « maghrébin » ou « étranger » dans leur objet. Nous ne sommes certes pas surpris que Mme Solari se contente de ce raisonnement sans rien connaitre du travail réel des associations dans notre ville. Ce qui devient en revanche très inquiétant est que Maryse Joissains reprenne à son compte ces propos en demandant à ce qu’on vérifie que ces associations ne soient pas « anti-
françaises ». Ajoutant le ridicule à l’idiotie, quand la propre majorité rappelle à la maire que les associations subventionnées par la ville font déjà l’objet d’un contrôle des services de la mairie, quand je souligne qu’elles sont soutenues par l’État, le département, la région et la CAF dans le cadre du contrat de ville, Maryse Joissains demande alors à ce qu’on procède à... un audit externe. On se demande bien pourquoi les services de la ville et ceux des autres collectivités seraient fiables pour toutes les associations sauf ces trois-là...
 
Seconde convergence pendant la séance lorsque Josyane Solari — toujours elle — demande à ce que l’on retire une subvention de 4000 € au centre social Albert-Camus. Rien de très original a priori quand on connait la façon dont les municipalités FN gère les structures sociales. Mais, surprise !, Maryse Joissains a décidé... d’obéir à Mme Solari et a demandé à retirer ces 4000 € du contrat de ville. Le centre social, qui se trouve à Corsy et accueille au quotidien des Aixois·e·s en situation de précarité malgré des moyens déjà maigres, se retrouve ainsi amputé de 4000€ sur une injonction... de l’extrême-droite. Qui seront les suivants ?
Partager cet article
Repost0
19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 09:07

Le parti « Les Républicains » organise les 20 et 27 novembre une primaire pour désigner son/sa candidat·e à l'élection présidentielle.

Malheureusement, là où les socialistes avaient été extrêmement scrupuleux·ses en 2011 à n'utiliser que les moyens de leur parti pour cet exercice, nous voyons qu'il n'en est pas de même pour la droite qui confond les moyens du parti et les moyens publics.

Nous avons ainsi constaté que la municipalité d'Aix renseigne les électeur·trice·s sur cette primaire ou encore que la permanence parlementaire de M. Christian Kert est utilisée pour l'organisation du scrutin.

Ceci n'est pas normal et pas légal : avec Cyril Di Méo nous avons donc saisi le sous-préfet.

Courrier envoyé au sous-préfet concernant l'organisation de la primaire « Les Républicains » à Aix

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 11:54

Cher·e·s ami·e·s,

Comme vous le savez certainement, j'organise de temps en temps « un café chez Rafik ». Temps informel d'échange et de partage, au cœur du Jas-de-Bouffan à Aix. Ces moments permettent à qui le souhaite d'exposer ses revendications, ses idées, en toute liberté.

Je vous invite à nous rejoindre

samedi 19 novembre à partir de 10h30
autour de quelques croissants et d'un café, au snack Chez Rafik
rue Charloun Rieu (centre commercial en proximité de la mairie annexe) à Aix-en-Provence

Partager cet article
Repost0