17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 18:27

Je vous donne rendez-vous ce samedi matin autour d'un café afin de discuter de la situation politique :

Rencontrons nous samedi matin
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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 11:24

Après le « pacte de responsabilité », le débat sur la déchéance de nationalité, l’indécent discours de Munich sur les réfugiés : « Trop, c’est trop ! ».

Hier, Le Monde publiait une tribune signée par plusieurs personnalités de gauche, dont Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, Laura Slimani, Axel Kahn, Laurence Dumont, Benoît Hamon,…

Je m'associe à cette démarche et ai signé ce texte. Vous pouvez faire de même sur sortirdelimpasse.fr.

Il est des vérités désagréables à dire, mais il est des moments où il faut savoir les mettre en pleine lumière. Trop, c’est trop ! Les motifs d’insatisfaction sur les politiques menées depuis 2012 n’ont pas manqué, et nous-mêmes, comme d’autres n’avons pas manqué d’alerter. Depuis quelques mois, ces désaccords se sont mués en une grande inquiétude. La colère populaire s’est confirmée sans appel par quatre défaites électorales successives. Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés. Bien sûr, nous n’oublions pas les succès de la COP 21, la priorité donnée à la lutte contre les inégalités à l’école, les avancées de la loi santé.

Mais à côté de cela, que de reculs !

– La gauche avait déjà assisté, incrédule, en janvier 2014, au pacte avec le MEDEF qui se révéla un marché de dupes. Nos mises en garde avaient alors été ignorées. Nous aurions aimé nous tromper. Malheureusement, de l’aveu du Premier ministre lui-même, la réalité, tellement prévisible, est là : un million d’emplois promis, quelques dizaines de milliers tout au plus effectivement créés. Bien sûr, il fallait aider à la reconquête de la compétitivité de nos entreprises, mais pour cela il eut fallu cibler les aides sur celles exposées à la concurrence internationale et les lier à des contreparties précises.

Ces 41 milliards d’euros mobilisés pour rien ou si peu, auraient été si utiles à la nouvelle économie, à l’écologie, à l’éducation et la formation, aux territoires, à l’accès à l’emploi de ceux qui en sont le plus éloignés, au pouvoir d’achat, aux investissements publics et privés et donc aux carnets de commande des entreprises. A chaque étape et par des voies multiples, nous avons fait des propositions précises pour relancer la croissance et l’emploi dans le cadre d’un nouveau modèle de développement social et écologique, et d’une réorientation de l’Europe, attelons nous-y !

– Puis, nous nous sommes vus infliger, à l’hiver 2015, ce désolant débat sur la déchéance de nationalité. Pourtant la France, autour du Président de la République, s’était montrée digne et forte après les attentats de janvier comme de novembre. Nous avons approuvé l’état d’urgence comme le renforcement des moyens d’action de nos forces de l’ordre et des services de renseignement face à une menace terroriste d’un niveau sans précédent. À Versailles, le Président de la République a émis l’idée d’une peine de déchéance de nationalité pour les terroristes. Très vite, chacun a compris l’impasse : réservée aux binationaux, elle est contraire au principe d’égalité ; appliquée aux mono-nationaux, elle fabriquerait des apatrides. Et, si ce débat nous heurte tant, c’est qu’il touche au fond à notre conception de l’identité de la France. Pour la gauche, l’identité française doit être républicaine, elle se définit comme une communauté non pas d’origine, mais de destin, fondée sur les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.

Le texte adopté par l’Assemblée Nationale a gommé les aspérités sans en supprimer les effets, et en les aggravant en étendant la déchéance de nationalité aux délits. Mis entre les mains de gouvernements futurs mal intentionnés, il ouvre la voie à toutes les dérives. Aller au Congrès de Versailles dans ces conditions serait une fêlure profonde pour la gauche et d’ailleurs aussi pour certains démocrates. Evitons-là. Substituons à cette déchéance de nationalité, une peine de déchéance de citoyenneté ou d’indignité nationale inscrite dans la loi, frappant tous les terroristes quelle que soit leur origine.

– Par une regrettable accélération du temps, la semaine dernière, ce fut la meurtrissure de l’indécent discours de Munich, à propos des réfugiés. Se revendiquer d’une liberté de ton n’autorise pas tout. Non, Angela Merkel n’est pas naïve, Monsieur le Premier Ministre. Non, elle n’a pas commis une erreur historique. Non, elle n’a pas mis en danger l’Europe, elle l’a sauvée. Elle l’a sauvée du déshonneur qui aurait consisté à fermer totalement nos portes à toutes ces femmes, ces hommes et enfants fuyant les persécutions et la mort et en oubliant ceux qui chaque jour perdent la vie en méditerranée.

La fermeté, c’est le langage qu’il faut tenir à ceux des Etats européens qui s’exonèrent de toute solidarité, de toute responsabilité à l’égard des réfugiés. La France ne doit pas être de ceux-là. La France quand elle s’appuie sur ces valeurs comme elle l’a fait dans son histoire en accueillant les opposants des dictatures par exemple, est un pays respecté, admiré et aimé. Cela oblige les femmes et les hommes qui le dirigent. La mission de la France n’est pas de dresser des murs, mais de construire des ponts. Sans nier un seul instant l’ampleur du problème, nous attendons de la France qu’elle se tienne aux côtés de ceux qui agissent.

– Et aujourd’hui, voici que l’on s’en prend au code du travail! La gauche a appris des mouvements ouvriers qu’il n’y a pas de liberté sans égalité. Ce n’est pas une affaire de tabous. Le droit n’enferme pas, il libère. Il libère en arrêtant la liberté des autres où commence la sienne. Il libère en apportant aux plus faibles les droits qui visent à rééquilibrer les rapports dans l’entreprise.

C’est pour l’avoir ignoré que partout au sein de la gauche, l’avant-projet de loi dit « El Khomri » a provoqué non plus de la déception, mais de la colère ! C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes, et en privilégiant l’accord dans l’entreprise dans un pays où le taux de syndicalisation est faible et où le patronat n’a jamais aimé la négociation. Les salariés vont subir un chantage permanent et les entreprises être soumises à des distorsions de concurrence, alors que l’accord de branche unifie les conditions générales de travail pour les entreprises d´un même secteur. Et, à qui fera-t-on croire qu’en multipliant les facilités de licenciements, comme le prévoit le projet de loi – limitation du pouvoir d’appréciation du juge sur le motif économique, prise en compte des seules filiales françaises pour apprécier les difficultés économiques d’une multinationale, plafonnement à niveau très bas des indemnités prud’homales pour licenciement abusif…-, oui, à qui fera-t-on croire qu’on favorisera ainsi l’emploi ? Réduire les protections des salariés face au licenciement conduira plus sûrement à davantage de licenciements !

Qui peut imaginer qu’en généralisant les possibilités de ne plus payer les heures supplémentaires en heures supplémentaires –calcul sur trois ans de la durée du travail, rémunération au forfait dans les PME, possibilité de déroger à un accord de branche pour les majorations….-, on améliorera la situation de l’emploi en France? Qui peut faire croire qu’augmenter le temps de travail va diminuer le chômage ? Moins de pouvoir d’achat pour les salariés, moins d’embauche pour les chômeurs en cas de surcroît d’activité, est-ce bien cela que l’on veut dans un pays de plus de 3,5 millions de chômeurs et dont les entreprises souffrent de carnets de commande trop peu remplis ?

Que le patronat institutionnel porte ces revendications, pourquoi pas, même si elles nous paraissent en décalage avec ce que nous disent les entreprises sur le terrain. Mais qu’elles deviennent les lois de la République, sûrement pas ! Pas ça, pas nous, pas la gauche !

Bien sûr, comme tout texte de régulation, le code du travail doit évoluer, au regard des changements du monde, mais sans en affaiblir sa force protectrice. La gauche doit porter en la matière de grandes réformes sources de compétitivité pour les entreprises et de progrès social pour les salariés telles que la sécurité sociale professionnelle, qui permettent à chacun au XXIe siècle de rebondir en cas de difficultés, sans passer par la case chômage, et de progresser tout au long de sa vie professionnelle.

– Et puis disons-le, la méthode n’est plus supportable. On brandit à nouveau la menace de l’article 49-3. Et alors, nos députés en désaccord doivent-ils dire que dans ce cas, ils voteraient la censure? Tout cela est déraisonnable. Une France gouvernée sans son Parlement est mal gouvernée. La démocratie est atteinte. Redonnons tout son pouvoir au Parlement, respectant ainsi la Constitution, les textes qui en sortiront n’en seront que meilleurs et leur légitimité renforcée.

Les valeurs, l’ambition sociale, les droits universels de l’Homme, l’équilibre des pouvoirs, que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l’on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements? Nous n’ignorons rien des difficultés du moment, la crise économique, la montée du terrorisme, le réchauffement climatique, les migrations, la crise agricole…Nous n’ignorons rien des difficultés de l’exercice du pouvoir, nous l’avons montré. De l’idéal au réel, il y a toujours une distance que, depuis Jaurès, nous assumons d’accepter.

Mais prendre le monde tel qu’il est n’est pas renoncer à le transformer pour le rapprocher sans cesse de ce qu’il devrait être. Encore moins de l’éloigner de toute idée de justice. Et c’est pourtant ce qui est en train de se passer. Il ne suffit pas de se revendiquer du réformisme social pour en mériter le titre. Il n’y a ni vraie réforme, ni social dans nombre de politiques qui sont menées depuis deux ans. On y trouve des propositions puisées dans le camp d’en face, qui n’ont rien de modernes, et qui sont inefficaces. Et puisqu’on nous parle du serment de Versailles, rappelons-nous de celui du Bourget, mis à mal une fois de plus, et qui pourtant fonde la légitimité au nom de laquelle le pouvoir est exercé depuis 2012.

Pour sortir de l’impasse, il faut de vraies réformes, synonymes de progrès économique, social, écologique et démocratique. Elles doivent être porteuses d’émancipation pour chacun et de vivre-ensemble pour tous. C’est ce chemin qu’il faut retrouver ! Celui de la gauche tout simplement !

http://sortirdelimpasse.fr/

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 14:40

Demain, samedi 30 janvier, les élu·e·s du groupe d'opposition municipale « Démocratie pour Aix » vous invitent à la présentation de leurs vœux pour l'année 2016.

Rendez-vous à 10h30 au 20, rue du Puits-Neuf.

Vœux du groupe « Démocratie pour Aix »
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 15:34
Élections départementales : faire gagner la gauche à Aix-en-Provence

Les 22 et 29 mars prochains, nous voterons pour les élections départementales.

Avec la réforme adoptée par la gauche en 2013, il y aura deux nouveautés lors de ces élections : le conseil départemental (nouveau nom du conseil général) sera renouvelé intégralement et, grâce au scrutin binominal, il sera enfin paritaire.

Comme je le soulignais avec Hervé Guerrera en décembre, ces élections départementales sont importantes. Notre département est menacé par des dérives clientélistes et extrémistes. Les crises, économique, sociale et écologique, sont instrumentalisées par les discours démagogiques d’une extrême-droite trop souvent imitée par la droite. Face à cette situation, j'avais souhaité que les forces de gauche puissent se présenter unies dès le premier dans les cantons d'Aix-en-Provence. Ce ne sera malheureusement pas le cas et je le regrette.

Il n'est toutefois pas trop tard pour garder notre département à gauche. Dans le canton d'Aix-en-Provence-1 (nord-est de la ville), je soutiens naturellement la candidature socialiste de Régis Delalande et Éliane Édino (avec en suppléant·e·s Fatiha Arama et Pierre Olivier Salles).

Dans le canton d'Aix-en-Provence-2 (ouest et centre), où j'habite et où aucun binôme n'a reçu l'investiture officielle du PS, j'apporte mon soutien à Anne Mesliand et Dorian Hispa (Front de gauche / EÉLV). Je connais bien Anne Mesliand, avec qui je travaille au sein de la majorité de gauche du Conseil régional : je sais qu'avec Dorian Hispa au conseil départemental, ils défendront les intérêts de nos quartiers et apporteront à notre canton le renouveau dont il a besoin.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 14:09

Communiqué commun que je signe avec Hervé Guerrera, conseiller régional et conseiller municipal :

Nous prenons acte du rapprochement annoncé par Europe Écologie-Les Verts et le Front de Gauche pour les élections départementales dans les deux cantons d’Aix-en-Provence. Au-delà d’un positionnement qu’il ne nous appartient pas d’apprécier, nous en appelons, pour notre part, à un rassemblement plus large.

Notre département et notre région sont aujourd’hui menacés par des dérives clientélistes et extrémistes. Les crises, économique, sociale et écologique, sont instrumentalisées par les discours démagogiques d’une extrême-droite trop souvent imitée par la droite.

Pourtant, en Provence, vieille terre d’immigration et d’intégration, nous avons besoin, plus que partout, de refonder le vivre ensemble : il est du devoir de la gauche, des progressistes, démocrates et républicains de prendre, maintenant, leurs responsabilités.

Face à cette situation dangereuse c’est à la gauche, toute la gauche, dans le respect de la diversité de ses composantes, qu’il revient de trouver les voies du rassemblement dès le premier tour. Nous pouvons gagner… à condition d’être ensemble : nous appelons à dépasser les seules logiques de partis pour présenter des candidatures claires d’union de la gauche dès le premier tour des élections départementales à Aix-en-Provence.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 17:16
Au lendemain des élections sénatoriales…

Au vu du résultat des dernières municipales et de la division de la gauche, le passage à droite du Sénat hier n’est pas une surprise. Mais cette défaite supplémentaire de la gauche n’en est pas moins inquiétante. Elle fragilise en effet le gouvernement qui aurait besoin, au contraire, de confiance.

De plus, dans ce scrutin indirect particulier dans lequel les élu·e·s ne votent pas en tant qu’individus mais représentent leurs électeurs, la question de la légitimité se pose lorsque certains grands électeurs s’affranchissent de leur responsabilité en votant dans l’isoloir pour une ligne politique différente de celle qu’ils affichent au grand jour. Je pense bien sûr à celles et ceux qui ont fait le choix d’élire deux sénateurs Front national en Provence-Alpes-Côte d’Azur, alors que le FN ne disposait pas seul des grands électeurs suffisant pour gagner des sièges. Les frontières entre droite et extrême-droite s’estompent donc ainsi, y compris chez les élus.

Comment analyser, par ailleurs, la décision de formations politiques de gauche de maintenir leurs listes — sachant pourtant fort bien qu’elles ne parviendraient pas à faire élire de sénateur — au risque d’offrir des sièges à la droite ? La crise est, à l’évidence, profonde à gauche. Et je veux ici sincèrement remercier les élu·e·s du Front de gauche et d’Europe-Écologie-Les Verts qui ont choisi d’aider l’unité de la gauche plutôt que la posture, et certainement permis dans les Bouches-du-Rhône l’élection de Samia Ghali. Sans eux, la gauche aurait disparu de la représentation sénatoriale de notre département.

Dans ce département, le constat est à l’image du résultat national.

La porosité entre l’UMP et le FN se vérifiera d’ailleurs encore ce soir, au conseil municipal d’Aix-en-Provence, où Maryse Joissains s’apprête à modifier le règlement intérieur dans le seul but, politique, de permettre au FN de constituer un groupe avec ses trois élu·e·s… alors qu’il y a quelques années elle avait refusé cette même modification pour un groupe de centre-droit.

La crise morale de la politique se confirme : la victoire de Jean-Noël Guérini en est l’exemple. Sorti du PS, il a mené sa campagne non pas sur une ligne politique digne d’un sénateur, ni même sur les valeurs qu’il prétendait défendre jusqu’à récemment, mais sur un pilonnage en règle du gouvernement (bien au-delà de la réforme territoriale d’ailleurs) agrémenté de méthodes clientélistes dont parlent certains élus eux-mêmes, visiblement peu choqués de participer à ce système archaïque et anti-démocratique.

Nous verrons d'ailleurs prochainement si ce système se limite aux seules Bouches-du-Rhône ou s'il s'étend bien au delà : l'État devra indiquer bientôt sa position sur certains dossiers locaux. Restera-t-il muet face aux intérêts et candidats amis de messieurs Guérini et Gaudin ? Jaurès disait « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe » J’espère que le gouvernement, et aussi mon Parti, sauront s’en souvenir...

Il faut retrouver le chemin de la réflexion collective.

La crise de la gauche, la crise de la politique ne faibliront pas tant que certains élus et partis continueront de se regarder le nombril, de manœuvrer ici ou là sur le dos d’électeurs perdus ou en colère au lieu de mener les véritables débats dont notre société a besoin.

Il est temps d’organiser dans notre pays, en résonnance avec les États Généraux qu’organise aujourd’hui le Parti socialiste, des débats publics, accessibles : de véritables agoras politiques et philosophiques (car oui, il nous faut de la réflexion !), populaires, ouvertes sur la jeunesse, la diversité, la culture, la recherche, l’industrie,… Bref, ouvertes sur les réalités du pays.

Il nous faut retrouver une parole et plus qu’une parole, une voie de gauche, une entente non pas entre partis mais une entente entre citoyen·ne·s, sur ce que pourrait être une base commune. Car sans gauche unie, j’en suis convaincue, il n’y a plus de gauche. Sans capacité à dépasser les postures, comme nous savons pourtant le faire dans bien des exécutifs locaux, il n’y a pas moyen de mettre en œuvre ce pour quoi nous luttons de toutes nos forces. Sans position raisonnée dont la question principale doit être en ce moment « comment faire pour que le gouvernement réussisse ? » il y aura échec très durable d’un réformisme progressiste dans ce pays, au niveau national comme sur les territoires. Il y a donc urgence à nous rencontrer, à échanger, à travailler, à imaginer. Et ce « nous » en appelle à toutes celles et ceux, bien au-delà des cercles politiciens, qui souhaitent simplement participer de l’action que chacun-e peut avoir envers la res-publica.

Quatre axes de réflexion me paraissent essentiels :

  • La redistribution : alors que se développe un discours simpliste sur le « ras-le-bol » fiscal, reposons nous la question : qu’est-ce que l’impôt ? Pourquoi ? Pour qui ? Quel modèle fiscal devons ou pouvons nous construire ?

  • Le service public et le modèle social : à l’aune des changements sociaux et sociétaux que nous connaissons, quel est le rôle de l’État pour protéger les citoyen·ne·s ?

  • L’économie : à l’heure de la mondialisation, qu’est-ce qu’une politique économique de gauche, qui fonctionne pour le plus grand nombre ?

  • Notre identité républicaine et démocratique : comment redéfinir nos valeurs communes au XXIe siècle ? Quels liens entre les citoyen·ne·s et la chose publique ?

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