28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 16:51
Le deuxième numéro de la lettre mensuelle du Secrétariat National aux Droits des Femmes est sorti !
Au sommaire : la mission d'information parlementaire contre les violences faites aux femmes, l'affaire Orelsan : n'est pas Mitterarnd ni Rimbaud qui veut..., du côté des Fédés : la fête de la rose dans les Yvelines, l'inteview : NIcole Bernard, responsable du comité défense de la gynécologie médicale et bien sûr le dossier : retour sur le séminaire de la commission nationale droits des femmes des 3 et 4 juillet.

Pour télécharger EgalitéE N°2 cliquez ici

Pour vous abonner : femmes@parti-socialiste.fr

Bonne lecture !!!
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 09:29

Après une année bien remplie, je m'octroie quelques jours de congés. Siestes et farniente sont nécessaires, quelques jours durant, à qui veut travailler dur le reste de l'année. Ce blog sera donc très certainement en sommeil (sauf si...) durant les quinze prochains jours.
Je viendrai tout de même y mettre le n°2 de notre lettre EgalitéE que vous pourrez donc télécharger librement.
Bonnes vacances !

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 00:08
Suite à l'élection de dimanche dernier, pour laquelle je rappelle que seules 187 voix séparent les deux listes, et parce que nous avons des motifs sérieux de penser que le scrutin a été entâché, Alexandre Medvedowsky a déposé un recours au tribunal administratif. Le texte est consultable sur son site
Comme vous pourrez le voir si vous avez la curiosité d'aller le lire, il ne s'agit en rien d'être mauvais perdants, contrairement aux rumeurs (encore...) qui courent ces jours-ci. Les motifs et les pièces jointes au dossier sont extrêmement sérieux.
La Res Publica, c'est à dire la chose publique, est beaucoup trop précieuse pour que l'on laisse ne serait-ce qu'un soupçon sur un scrutin, quel qu'il soit. La justice tranchera pour celui-ci, mais il était du devoir d'Alexandre et de l'ensemble de la liste qui bien sûr le soutient dans cette démarche, de porter à sa connaissance les faits qui se sont déroulés durant la campagne et le scrutin.
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 11:49
Le premier numéro de notre lettre "Egalitée" est sorti en juin. Le deuxième est en cours de bouclage, et sera disponible très prochainement. 

Pour vous abonner à la lettre Egalitée, rien de plus simple : il vous suffit d'envoyer une demande à femmes@parti-socialiste.fr

Cette lettre est issue d'un travail militant admirable et je tiens à saluer l'équipe qui nous entourent, Zita et moi, au secrétariat national. Sans eux, rien ne serait possible ! Le terme de militant, je l'applique aussi à l'équipe de permanents de Solférino qui sont une aide précieuse, et qui nous ont donné beaucoup, ces derniers mois, ces dernières semaines.  

Télécharger le n°1

L'édito du n°1 :

Durant la campagne des Européennes, grâce au travail du PSE Femmes les socialistes européens ont réaffirmé

leur engagement et leur action en faveur des droits des femmes et de l’égalité femmes hommes, notamment avec le chapitre 4 du Manifesto PSE : création d’une charte européenne des droits des femmes, alignement

du congé parental sur la législation la plus favorable en Europe, création d’un poste de commissaire européen à

l’égalité femmes hommes, lutte contre les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, soutien aux

femmes chefs d’entreprises ou scientifiques, garantie des droits des femmes à disposer de leur corps dans

l’ensemble de l’Union européenne, lutte contre les violences faites aux femmes,…

 

La droite, elle, n’a rien à

dire, rien à proposer en la matière ! Pire la droite propose des régressions

 

 

(refus d’allonger le congé maternité en

Europe ; volonté d’instaurer le travail pendant le congé maternité en France).

Ce scrutin montre – si cela était nécessaire – combien la mobilisation doit se poursuivre. Plus que jamais, les

droits de tous, les droits des femmes et des hommes, sont menacés ! Et pas seulement en raison du contexte

de crise, qui n’est qu’un prétexte à toujours plus de reculs ! Se battre pour plus d’égalité, c’est se battre pour

une égalité réelle entre les femmes et les hommes en Europe et en France.

Le féminisme n’est nullement réservé aux femmes. C’est au contraire un combat qui concerne et qui engage tous les socialistes, femmes et hommes.

C’est dans cet esprit que la Commission nationale droits des femmes poursuit ses travaux

 

 

, grâce notamment aux groupes de travail (femmes et ruralité, parité, formation sur le féminisme, faits sociétaux comme la GPA, etc).

C’est également dans cette perspective que s’inscrit

 

ÉgalitéE, la Lettre du Secrétariat National Droits des

femmes

 

 

, dont voici le premier numéro. Le néologisme ÉgalitéE entend alerter, voire provoquer, sur l’égalité femmes hommes que tous les socialistes promeuvent et qui, pourtant, est encore loin d’être réelle dans notre

parti comme dans la société. La lettre

 

ÉgalitéE se propose de présenter un dossier (ici, un décryptage du

scrutin européen), une série d’articles courts balayant l’actualité (ici, la parité selon le gouvernement Fillon IV),

la mise en avant de la vie et des initiatives des fédérations (ici, une brochure « Le féminisme pour les

socialistes » réalisée par la Fédération de Paris) et une interview d’un-e responsable d’une association ou d’un

syndicat, féministe ou engagé sur ces sujets (ici, Ghyslaine Richard, reponsable du collectif

 

Mixité de la

CGT). La lettre

 

EgalitéE a pour vocation d’être un lien entre tous les socialistes, femmes et hommes. Cette

Lettre sera comme un rendez-vous régulier, un trait d’union entre les socialistes, un veilleur, une alerte visant

à contribuer à la conscientisation de chacun. L’égalité femmes hommes est une valeur socialiste. Ensemble,

femmes et hommes, dans les sections, les fédérations et au niveau national, agissons pour que l’égalité devienne

réalité

 

 

, pour nous, pour les Français, et pour ceux qui dans le monde subissent ou luttent contre des inégalités.


Zita Gurmaï

Secrétaire Nationale aux droits des femmes

Députée européenne

Gaëlle Lenfant

Secrétaire Nationale Adjointe aux droits des femmes

 

 

 

 

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 00:07
Fin de la pause. D'ailleurs, de pause il n'y a pas eu. "un de la bande" me dit que l'on se préoccupe de l'accessoire (au PS je suppose ?). Je ne sais ce qu'est l'accessoire quand nous vivons dans un monde qui fait tant la part belle à l'apparence pour mieux cacher ses manquements à la justice la plus basique. En revanche, je sais bien pourquoi je me suis engagée en politique. Parce que l'injustice me sort par les yeux . Parce que prendre conscience que le monde ne tourne pas sans vous mais avec vous change forcément les choses. Parce que cette conscience là, je l'ai acquise grâce à certains anciens qui m'ont fait partager leurs souvenirs, leurs combats. Et que les combats qui nous ont précédés sont des combats de vie. Le CNR ? Toujours d'actualité, merci. Oui mais demain ? Quel monde voulez-vous ? Quel quartier voulez-vous ? Et qu'êtes-vous prêt à faire, pour ça ? Ami, entends tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ami, entends-tu ? Tu entends, peut-être, mais en vrai, tu fais quoi ?

Je suis socialiste. Je le revendique, encore et toujours. On me demande souvent, ces jours-ci, si mon parti est à l'agonie. Il ne l'est pas. Il est bien mal, ça oui. Mais à l'agonie, oh non il ne l'est pas. Quand je vois la force militante qu'il est capable de produire, quand je vois les travaux de fonds qu'il est est capable de produire, quand je vois l'amitié et la chaleur humaine qu'il est capable de dégager, oh non, il ne l'est pas. Alors oui, il faut se préoccuper de l'essentiel. Mais qu'est-ce que l'essentiel ? L'économie, l'emploi, le pouvoir d'achat, oui, bien sûr. Mais pourrons-nous vraiment  améliorer notre pouvoir d'achat sans penser une révolution verte ? Pourrons-nous vraiment améliorer notre économie sans acquérir l'égalité femmes-hommes ? Pourrons-nous remédier au chômage sans redistribution des richesses ?Pourrons-nous vraiment changer de siècle sans que le mot réforme n'ait repris sons véritable sens ?

Je suis en colère. Oh oui. Parce que travailler le dimanche devient le nouveau remède au chômage, alors que c'est vers moins de travail que nous devrions aller (plus de machines = moins besoin de bras. Regardez aux péages autoroutiers : vous payez en carte bleue. Voulez-vous vraiment donner un salaire à la machine ? Non ? Alors que les salariés des autoroutes travaillent moins ! Pas qu'ils soient moins nombreux pour que les bénéfices aillent toujours dans la même poche, bon sang ! Et puis pour en finir avec cette histoire d'autoroutes : quelle idiotie de les avoir privatisées) Et contrairement à la propagande qui est aujourd'hui diffusée, le travail du dimanche supprime des emplois. Il n'en crée pas. Pas possible, pensez-vous.... Et pourtant. Plusieurs enquêtes ont été menées, qui ont toutes abouti au même résultat. Comment-est-ce possible ? C'est simple : vous faites travailler de grandes zones commerciales, le dimanche. Les commerçants de centre ville, les entrepreneurs, pas les grandes enseignes, eux, n'ont pas les moyens physiques, humains et financiers d'ouvrir la boutique 7 jours sur 7. Or ce sont eux qui créent le plus d'emplois. (ramenez la surface d'un Hyper à celle de l'épicerie de quartier, divisez par le nombre de mètres carrés et le chiffre d'affaire, et vous verrez tout de suite la différence...) Eux vont fermer. Et la balance sera négative. Et qu'on ne vienne pas me dire que je suis contre le fait que les étudiants gagnent trois sous. D'abord parce que j'ai moi-même été une étudiante salariée, et que le travail du dimanche, je connais, merci. Ensuite parce que si l'Etat n'avait pas supprimé les postes de surveillants d'établissements, d'une part peut-être que les étudiants auraient pu remédier à certains cas de violence, ensuite, cela leur donnait un salaire ET la possibilité de faire autre chose le dimanche. Mias on mélange tout... Mes idées là dessus sont très claires : Moins de travail, c'est plus d'investissement pour la société : cela peut passer par une obligation de service civil, (en une fois ou par tranches), par un engagements associatif, syndical, culturel, social... C'est grandir le genre humain que de lui permettre de s'émanciper et de participer de la construction d'un avenir collectif.

Aujourd'hui 83% des temps partiels sont occupés par des femmes. Pourquoi ? Parce que pour un homme partager du temps avec ses enfants est une honte ? Je ne le crois pas. En tout cas, pas individuellement. Aucun père ne vous dira cela. Oui mais... C'est toujours elle qui suit son mari, toujours elle en congé parental, toujours elle.... Parce qu'à la base elle est moins bien rémunérée (20% en moyenne en France, si vous ne me croyez pas, vous pouvez vérifer) et puis, aussi, parce que quand même... C'est une femme. Ce à quoi je tends ? Que les hommes, comme les femmes, puissent travailler moins, pour un salaire décent. Pourquoi je critique les temsp partiels des femmes ? Parce que cela les mets dans des situations financières (et donc humaines) inextricables.

Je suis en colère, et je ne suis pas prête de lâcher le morceau. La différence entre la droite et la gauche, elle est bien réelle, ne vous y trompez pas... Comment on crée de l'emploi ? En abaissant la durée légale du travail, pas en l'augmentant. Comment on redistribue les richesses ? En créant un bouclier social, pas un bouclier fiscal. Comment on augmente le pouvoir d'achat ? En réduisant le chômage, qui réduira la compétition entre travailleurs.Pas en légalisant le travail du dimanche. Comment on crée du lien social ? En permettant, via la culture notamment, que les gens se rencontrent. Pas en les enfermant chez eux, devant la télé ou un ordinateur. Comment on fait changer le monde ? En travaillant à tout cela avec d'autres. Pas en marmonnant chez soi.

Ami, entends-tu ?

Si oui, alors relève la tête et travaille à changer le monde. Il a besoin de toi.
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 23:26

Benoît Petit se sent l'humeur musicale... Moi aussi. La musique, les chansons, ont une grande part dans ma vie. Il en est de connues, et d'autres moins.
Celle-là, c'est sûr, l'est moins que le temps des cerises. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne doit pas être écoutée....

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 17:22
Comme disaient les Monty Python "And now, something completly different"... Les jours qui suivent une campagne sont toujours un peu étranges, surtout lorsque l'énergie et l'investissement a été total, et que le résultat n'est pas au rendez-vous. Je suis quelqu'un de lent, c'est ainsi, et ce n'est pas aujourd'hui que je vous livrerai mon analyse. Lever le nez du guidon m'est nécessaire avant toute chose. Reprendre pied avec le quotidien, avec tout le reste, tout ce qui avait été mis au second plan durant ces semaines, parfois de façon douloureuse, d'ailleurs, mais toujours en songeant à l'intérêt des aixoises et des aixois. Le monde continue de tourner, et lorsque durant des jours on ne tourne pas tout à fait à son rythme, un temps est nécessaire pour s'y ré-accorder.

Heureusement, j'avais prévu (avant l'annulation) quelques jours de congés qui ont commencé hier. Ils me permettront de résorber tout le retard accumulé dans mon mandat de secrétaire nationale adjointe aux droits des femmes du PS : sortir le n°2 de notre lettre mensuelle Egalitée (oui, avec un "e" à la fin) dont je m'aperçois que je n'ai même pas mis le n°1 (sorti fin juin) en téléchargement ici... Oubli à réparer ! Préparer notre université de rentrée à La Rochelle, où nous aurons 2 ateliers : l'un sur le féminisme du XXIeme siècle, l'autre sur la marchandisation des corps. Et en prime, une projection en avant première de l'excellent documentaire "La domination masculine", de Patric Jean, jeune réalisateur belge qui devrait aussi être des nôtres. Pas fâchée de voir un homme qui s'intéresse au féminisme, car c'est ainsi que nous avancerons vers l'égalité, je le pense profondément. D'ailleurs, je peux vous dire que Jean-Pierre Dubois, président de la LDH sera présent à l'atelier sur le féminisme du XXIeme siècle. Et que nous avons un engagement à tenir : faire la parité dans la salle lors de cet atelier ! Il nous faut aussi continuer le travail en groupes thématiques, préparer la manifestation nationale du 17 octobre, et tant d'autres choses ! Heureusement, il y a à la commission nationale droits des femmes une équipe de camarades formidables qui ont pris le relais, ont continué à proposer, à rédiger, à travailler pendant que je grimpais les cages d'escalier. Un grand merci à eux (non, il n'y a pas que des filles) :-))
Cela me fait quand même rire jaune quand j'entends dire que les socialistes ne travaillent pas... Mais ça m'interpelle aussi, et je me dis que nous devons améliorer la diffusion de tout ce travail. Nous savons produire, mais comment rendre aux français les résultats de cette production ? Je crois qu'il nous faut revoir notre organisation pour permettre non seulement une meilleure construction, mais aussi une communication adaptée. Et surtout, arrêtons de perdre notre temps à cracher sur nous mêmes. Pour une bonne photo ou un passage à la télé, ce que quelques uns sont capables de dire est vraiment pitoyable. Quand, enfin, comprendront-ils que ce n'est pas parce qu'ils auront eu l'attention de nombre de français grâce aux medias qui ne se lassent jamais de reprendre encore et encore les phrases assassines qu'ils seront un jour président de notre république ? Quand sera-t-on assez intelligents collectivement pour stopper les égos destructeurs ? Car ils ne renvoient qu'une image : celle du mépris pour nos concitoyens, qui, nous ne le savons que trop, nous le rendent assez aujourd'hui pour que nous en prenions acte.
Martine Aubry l'a rappelé, et elle a tout mon soutien, et celui, je le sais, d'une très large majorité de militants.

Quant à la démarche de rassemblement de la gauche qu'elle a entamée, j'y suis pleinement favorable. J'avais d'ailleurs eu l'occasion de m'exprimer sur ce sujet lors du rassemblement organisé par le PC  à la mi-juin à Fabregoules. Pour terminer ce billet, je vous donne lecture du courrier qui a été envoyé aux partis de gauche. Vous l'aurez, au moins, sans le filtre des medias.
A vous de réfléchir sur tout cela, et de nous faire partager vos sentiments.

Copie de la lettre adressée à Jean-Michel Baylet, Marie-George Buffet, Jean-Pierre Chevènement, Cécile Duflot, Jean Luc Mélenchon et Daniel Cohn-Bendit

 

 

Paris, le 7 juillet 2009

 

 

 

La situation du pays est grave. Il est traversé par une crise profonde. Profonde dans l’ampleur des dégâts sur les vies humaines : la montée du chômage, l’explosion des inégalités et de la précarité sont terribles. Profonde aussi dans sa signification. Cette crise est celle d’un système qui impose la rentabilité à court terme, l’accumulation de biens matériels et d’argent comme principes majeurs de la société. C’est aussi un modèle de société qui oppose les hommes et les territoires et détruit la planète.

Pourtant la droite, aujourd’hui emmenée par Nicolas Sarkozy qui fait sienne cette idéologie néolibérale, n’a pas été sanctionnée dans les urnes.

En cela, le résultat des dernières élections est un nouvel échec pour les forces de progrès, même si les résultats individuels ont été contrastés. Nous réunissons plus de voix que la droite mais nous apparaissons collectivement comme les perdants du scrutin du 7 juin. Et si certains partis de gauche se détachent à telle ou telle élection, nous sommes incapables de transformer notre force collective en alternative politique à la droite.

Pour gagner, nous devons surmonter les divisions de nos mouvements et ou de nos partis. Nous devons changer. Nous devons, d’une seule voix, convaincre les Français que nous incarnons, ensemble, une alternative solide et durable pour bâtir un autre modèle de développement, un nouveau modèle de société, un nouveau monde.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai appelé de mes vœux une nouvelle démarche de rassemblement à gauche. Une « Maison commune » ouverte à tous les chemins que nous pouvons emprunter ensemble. Le Parti Socialiste aborde cette démarche sans préalable. Les formes que doit prendre cette démarche sont à inventer collectivement.

Bien sûr, nos partis et nos mouvements représentent tous une histoire particulière, des valeurs et des projets qui leur donnent une légitimité politique. Les enjeux changent, les solutions de demain ne sont pas celles d’hier, mais les valeurs et les combats menés demeurent notre socle commun.

Le Parti Socialiste est né des rapports entre capital et travail dans l’entreprise. Il a su unir, à force de luttes, l'aspiration à la justice sociale et l'attachement aux libertés. Il a apporté une puissante contribution à l’établissement de la protection sociale. Ces combats sont plus que jamais d’actualité. Mais, ils sont perdus s’ils ne prennent pas compte les nouveaux impératifs de notre société : la mondialisation, la société numérique, les chocs démographiques et écologiques.

Ces évolutions - pensées et régulées - peuvent être positives. Aujourd’hui, elles sont créatrices de nouvelles formes d’inégalités. Et si l’écologie politique a reçu un écho favorable lors des dernières élections, c’est aussi parce que les hommes comprennent l’urgence environnementale. Ils perçoivent ces enjeux environnementaux comme une nouvelle ligne de fracture entre ceux qui peuvent résister, se protéger et ceux qui, déjà, subissent la dégradation de la planète. Ils veulent qu’on pense aux générations futures.

Tous ensemble, nous devons relever les nouveaux défis de cette société exsangue. Nous aspirons à une société post-productiviste fondée sur une croissance sélective, sobre, socialement responsable et post-matérialiste portant le bien être, l’émancipation de chacun, le soin et le respect de l’autre.

Nous pouvons répondre aux aspirations des Français si nous sommes résolus à mettre en commun nos analyses, à partager nos perspectives et à proposer des solutions pour préparer un autre avenir.

Cela suppose que nous acceptions tous de réévaluer nos certitudes pour dégager ensemble les bases d’une politique alternative. Le Parti socialiste y est prêt.

Clairement, notre objectif est de participer à l’élaboration d’un projet commun de la gauche en 2012, mais aussi de mettre en œuvre une stratégie politique électorale commune pour l’emporter. Nous pensons que la « maison commune » doit accueillir tous les citoyens qui se reconnaissent dans cette démarche de changement.

Nous avons déjà eu les uns et les autres des contacts informels. Je vous propose que nous entrions de plain-pied collectivement dans cette démarche. N’oublions pas que c’est toujours en étant unis que nous avons connus nos plus belles victoires au service de nos concitoyens, en 1936, en 1981 et en 1997, mais aussi récemment nos plus belles victoires locales.

Nous devons accorder à ce dialogue tout le sérieux nécessaire en nous donnant le temps qu’il faut, mais sans en perdre : pour nous, notre rassemblement doit s’engager dès les élections régionales. Elles sont un enjeu majeur pour la gauche, le Parti socialiste est prêt à travailler dans chaque région avec l’ensemble des partis de gauche et les écologistes, sur un projet commun et une réflexion commune sur notre stratégie électorale.

Au-delà, ce rassemblement pourrait se décliner sous la forme d’initiatives communes, par exemple sur la question de l’emploi à la rentrée -qui va être sans doute la plus difficile jamais connue particulièrement pour les 650 000 sortants du système scolaire- ou à l’automne sur le climat dans la perspective du sommet de Copenhague. Nous pourrions aussi décider du principe de ripostes communes aux atteintes contre les droits sociaux, et les libertés publiques ou locales.

Les hommes et les femmes que nous représentons réclament l’unité. Ils ont raison et la crise qu’ils subissent nous crée plus que jamais des obligations. Nous devons marquer notre volonté de changer la donne politique. Pour inventer et porter ensemble un autre modèle de société, fondé sur nos valeurs de progrès, de justice sociale, de solidarité et de préservation des équilibres écologiques et des libertés collectives. Voilà pourquoi je vous propose de nous rencontrer au  plus tôt selon les formes dont nous pourrons convenir.

Je sais le chemin du rassemblement exigeant mais je m’y engage pleine d’espoir et d’optimisme, consciente de notre responsabilité historique et de l’attente populaire.

 

Avec mes sentiments amicaux,

 

 

                                                                                                            Martine Aubry


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 10:57
Voilà un (trop) long moment que je nai pas écrit de billet sur ce blog. C'est que la formidable campagne de terrain que nous avons menée durant cette élection m'a pris tout mon temps, et que j'ai sciemment gardé toute mon énergie pour les rencontres directes avec les aixoises et les aixois. Mais aujourd'hui la campagne est terminée. Malgré tous nos efforts et cette énergie militante formidable, malgré notre programme que j'ai eu le bonheur de construire avec d'autres dans une ambiance d'amitié et de responsabilité, malgré tout cela, nous n'avons pas gagné. C'est une terrible déception, rien ne sert de le nier. Mais dire cela ne suffit pas. La politique, à l'image de la vie, est un combat de chaque instant. Ce combat, j'ai choisi de le mener, parce que j'ai la conviction chevillée au corps que la politique fait avancer les sociétés, fait grandir l'humanité. Mes convictions socialistes, j'en suis fière. Mon engagement pour l'intérêt général, je le revendique. Ces convictions, cet engagement, ils se sont pleinement illustrés durant ce mois de campagne pour cette ville que nous aimons tant, Aix-en-Provence. Nous avons perdu cette fois-ci, c'est vrai. Mais ce que nous avons construit est toujours là. Merci à vous toutes et à vous tous qui avez voté pour notre liste. Vous avez fait, avec nous, le choix du changement, dans les projets pour la ville comme dans les pratiques politiques. Vous nous avez donné beaucoup, durant ces quelques semaines. Vos mots, vos encouragements, et vos suffrages nous engagent aujourd'hui.
Malgré tout ce qui a pu être dit, sachez que ce projet, que nous avons construit, nous l'aurions porté. Sachez qu'il n'y avait ni carpe, ni lapin. Sachez que les dizaines, les centaines de militants et de sympathisants, ont tous porté ce même projet de gauche, d'avenir pour notre ville, qu'elle qu'ait été sa sensibilité personnelle. Sachez que l'amitié et la chaleur humaine, qui ont été au coeur de cette campagne ne s'évanouiront pas du jour au lendemain. Sachez que nous sommes là, et bien là, pour notre ville, pour ses habitants, parce que nous savons que notre avenir passe par ce changement attendu.
Nous ne disparaissons pas. Nous restons à vos côtés pour continuer ce combat. Et nous savons que vous aussi, vous êtes prêts à construire cet avenir avec nous. Nous avons besoin de vous, pour cela. Comptez sur nous pour vous emmener vers l'avenir.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 19:23

Nos étions aujourd'hui plus de 700 à participer au banquet républicain de la liste de Tous Ensemble pour Aix aux Platanes, dans une ambiance joyeuse et très ensoleillée !
Quelques images de cette très belle journée. Notre photographe était aussi bien sûr présent, et d'autres images sont à venir sur notre site. Et puis les équipes de TV7 Provence et plusbellelaville.com ont fait chauffer les caméras !


Sous les tentes, sous les arbres, des dizaines de tables avaient été dressées par toute une équipe de bénévoles qui ont permis de faire de cette journée une magnifique réussite ! De l'apéro jusqu'au café, tout était parfait !



André, François-Xavier et Alexandre ont pris la parole pour rappeler l'importance du scrutin dot le 1er tour a lieu, rappelons-le, dimanche prochain


Avec Fleur Skrivan, Brigitte Devesa et Michèle Medvedowsky
Mojo aux manettes ;-)

Avec mon amie Chantal Davenne, notre n°2 de liste, Vice-Présidente de Pays d'Aix Association

Les colistières aussi, avaient des chses à dire :-))

Et merci à l'homme de ma vie d'avoir pris toutes ces photos. C'est grâce à lui que ce blog peut être régulièrement illustré, il fallait que vous le sachiez ;-)

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 07:23

Faire de la politique, c'est vouloir mettre ses idées au service du plus grand nombre. Mais c'est aussi savoir écouter ce que vous disent vos concitoyens, parce que ce sont eux, justement, qui vous permettent d'affiner vos idées et vos idéaux. Alors en campagne, il est toujours des moments assez fantastiques : les porte à porte. Aller à la rencontre des aixoises et des aixois, pas seulement sur les lieux de vie de la ville, mais aussi chez eux. D'abord parce que lorsqu'on se présente aux suffrages des électeurs, la moindre des choses est d'aller les rencontrer. Ensuite parce que sur les lieux de vie (marchés, lieux de travail, rues passantes, parcs...) tout le monde ne vient pas forcément...

Alors le porte à porte... comment ça se passe ?

Récit en images...

1ère étape : décharger les tracts du coffre. (pas de sac à dos ? dommage...)

2ème étape : repérer les lieux. Tout ça ? Ben oui tout ça !

 

 3ème étape : les équipes sont faites, les lieux repérés, c'est parti , sous la chaleur estivale !
(petite précision : les photos ont été prise vers 18h, mais nous avons commencé à...14h. Si si !)

Driiiing ! Bonjour, c'est l'équipe de Tous Ensemble pour Aix qui vient à votre rencontre !

Ca va s'ouvrir...

Et hop ! la porte d'entrée est franchie

Les aléas du portable, outil désormais indispensable au militant : "t'es où ?" "Heu... 4eme entrée je crois..."


Et le moment atnt attendu : l'échange direct avec un(e) électectrice/teur ! L'ocacsion d'aborder des sujets extremement divers, de répondre aux interrogations, de proposer, parfois, une autre rencontre... Il arrive très souvent que l'on nous propose un café, un verre d'eau, un jus de fruit... Certains aixois sont devenus, au fil des porte à porte, des fidèles. Il est des immeubles où je sais sur quelle sonnette appuyer "c'est Gaëlle, je viens pour le porte à porte, tu m'ouvres ?"



Si vous avez vous aussi envie de vivre la campagne avec nous, n'hésitez pas, venez nous voir 16 bis rue des Tanneurs !

Et Dimanche, rejoignez-nous pour le grand banquet républicain, aux Platanes !


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