22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 10:22
Appel à la participation pleine et entière des LGBT à la Cérémonie officielle de la journée du Souvenir à Marseille
le 26 avril 2009

Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis ont déporté des hommes et des femmes parce qu’ils ou elles étaient homosexuel(le)s. Les hommes étaient soumis au Paragraphe 175 du droit allemand qui pénalisait l’homosexualité masculine, et portaient le plus souvent un triangle rose dans les camps. Les femmes étaient souvent considérées comme asociales, certaines ont été arrêtées et déportées.

La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation a lieu chaque année le dernier dimanche d’avril. A cette occasion, des cérémonies officielles de commémoration sont organisées un peu partout en France. Les associations homosexuelles ne sont pas toujours invitées à ces cérémonies.

 

En 2001, Lionel Jospin, Premier Ministre, déclarait : " Il est important que notre pays reconnaisse pleinement les persécutions perpétrées durant l’occupation contre certaines minorités, les réfugiés espagnols, les tziganes ou les homosexuels."

En 2005, Jacques Chirac, Président de la République, déclarait : " En Allemagne, mais aussi sur notre territoire, celles et ceux que leur vie personnelle distinguait, je pense aux homosexuels, étaient poursuivis, arrêtés et déportés."

Ces déclarations d’éminents représentants de l’Etat sont des actes politiques d’importance, mais ne sauraient toutefois constituer à elles seules les actes officiels par lesquels la République Française reconnaîtrait la déportation pour motif d’homosexualité. Les ministres des anciens combattants diffusent des directives variables selon les années, et les associations de déportés s'opposent parfois à la présence des LGBT lors du dépôt de la gerbe unique, c'est le cas à Marseille.

 

Ainsi depuis 1995, les homosexuels à Marseille sont tenus à l'écart de la cérémonie officielle et sont contraints de déposer leur propre gerbe.  

Nous avons gagné depuis 3 ans, d'être officiellement invités, y compris en Préfecture pour la préparation des cérémonies commémoratives, mais nous demandons davantage : nous souhaitons être associés au dépôt de la gerbe unique, et non plus seulement tolérés, assignés au dépôt d'une gerbe spécifique, après la cérémonie officielle.

 

Il est temps que la République reconnaisse officiellement la déportation pour motif d’homosexualité durant la seconde guerre mondiale, sans laisser cela au libre arbitre des uns ou des autres.

 

Nous invitons toutes les personnes et les associations concernées par le souvenir de la déportation pour motif d’homosexualité à se joindre à notre appel. 

 

Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle invite les associations LGBT de Marseille et leurs sympathisantEs à le rejoindre lors de la

Cérémonie du Souvenir de Marseille

 Dimanche 26 avril 2009 à 10h (place Daviel, derrière l'Hôtel de Ville)

 

 

Envoyer votre signature à chdeleusse@free.fr 

 

 

 

 

Signataires :

Appia Brigitte, travailleur social, Marseille

Audoyer Sandrine

Bally Denise, Mille Bâbords

Baudu Célia, cofondatrice de VELA (VigilancE Lgbti Aix Collectif pour informer et témoigner sur les      discriminations LGBT-phobes et organiser des actions)

Bendiane Marc-Karim, sociologue, Marseille

Bon-Maury Gilles, président de Homosexualité et Socialisme

Borghino Béatrice, Marseille

Borghino Agnes, Marseille

Bourgi Hussein, Montpellier

Cardon Patrick, Gay Kitsch Camp, Montpellier

Cyngiser Annie, fille de déporté

Chomarat Michel, fils de résistant, chargé de mission Mémoire, ville de Lyon

Chéno Laurent, Paris

Chatelain Marc, Marseille

Jedwab Christine, Marseille

Favret-Saada Jeanne, Marseille

Fortin Jacques, Avignon

Francon-Verdier Frédéric, Marseille

Gibert Michèle, le Ciotat

Guéry Pierre, Marseille

Gross Martine, Paris

Grootaers Ronald, président Pink Pastorale, délégué 04 du Mouvement Démocrate, Thoard

Huret Béatrice, Marseille

Huguet Pierre, Marseille

Llorente Nicolas, Marseille

Maillet  Maïté, vice-présidente Collectif 84 Droits des Femmes, adhérente Amnesty International 

Mandréa Jacques, Marseille

Marcu Alain, officier de réserve, petit-fils de déporté & de blessé de guerre, neveu et fils de juif résistant

Mekrelouf Horiya, présidente MRAP Marseille

Mignon Jean-Paul, conseiller d'éducation populaire, militant NPA, Aubagne

Mitifiot  Ivan, président de l'Association Écrans Mixtes

Nagot François, Marseille

Patrizio Marie-Ange, psychologue traductrice, Marseille

Pastor Bernard, Antibes

Peyronel Jean-Bernard, Paris

Pocheron Michel, Marseille

Prévost Claude, Marseille

Richard Antoine, Marseille

Richomme Daniel, Marseille

Rinaudo Gisèle

Rossignol Jean, Marseille

Rougeron Jean-Louis, responsable de commission LGBT Amnesty  International France

Romet Daniel, Lussas

Scanreigh Jean-Marc, artiste, professeur à 'Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Nîmes

Sénéquier Nicolas, Lille

Serne Pierre, commission LGBT des Verts

Silvestre Jean-Jérôme, Antibes

Souvestre David, président Lesbien & Gay Pride Lyon

 

Les (autres) associations et partenaires suivant-e-s :

An Nou Allé (LGBT d'outre-mer)

Comité IDAHO (Journée Mondiale contre l'Homophobie)

Collectif contre l’Homophobie

Homosexualité et Socialisme

Lesbian & Gay Pride Bordeaux

Librairie Violette and Co, Paris

Mémorial de la Déportation Homosexuelle

Tasse de Thé, Paris

Zolag (lutte contre les discrimination), Marseille

 

Et aussi, les élus suivants :

Boët Annick, conseillère municipale, Marseille

Mennucci Patrick, maire du 1er secteur, Marseille

Moukommel Clarté, conseillère municipale FGM, Marseille

Lopez Christophe, conseiller communautaire, Marseille

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 13:35

Après quelques recherches, voici les lieux de manifestations que j'ai pu trouver. Il en manque encore beaucoup, aussi n'hésitez pas à laisser en commentaire les rendez-vous dont vous auriez connaissance. de même, si vous repérez une erreur, merci de me le faire savoir ! (Dans les Bouches du Rhône d'autres manifs sont prévues, je mettrai les infos en ligne dès que je les aurai)

01- AIN
Bourg-en-Bresse : 10h - Champ de foire.

04 – ALPES DE HAUTES PROVENCE
Digne : 10h place du général de Gaulle.
Manosque : 10h porte Saunerie.
 
05 – HAUTES ALPES

Gap: 10h rond-point de l'Europe.
 
06 – ALPES MARITIMES
Cannes : 10h devant l'hôtel de ville.
 Nice : 10h promenade des Anglais, face au théâtre Verdure.
 
10 – AUBE
Troyes : 10h place Jean Jaurès. La manifestation se conclura par un "apéritif citoyen".


13 – BOUCHES DU RHONE
Aix-en-Provence : 9h Palais Monclar
Arles : 10h30 Place de la République
Marseille : 10h30 Porte d’Aix

Besançon : 10h Place de la Révolution
 
27 – EURE

Evreux : 10h au pré du Bel Ebat
 
29 – FINISTERE
Brest : 10h place de la Liberté
Morlaix : 10h place de l'hôtel de ville
Quimper : 10h place de la Résistance
Quimperlé : 10h place de Coat-Kaer
 
31 – HAUTE GARONNE
Saint-Gaudens : 10h place Jean Jaurès
 
33 – GIRONDE
Bordeaux : 9h30 place de la République
 
34 – HERAULT

Béziers : 10h à la bourse du Travail

35 - ILE ET VILAINE
Rennes : 10h Place de la Gare
 
37 – INDRE ET LOIRE
Tours : 10h place de la Liberté
 
38 – ISERE
Bourgoin-Jallieu : 10h sur parking lycée l'Oiselet
Grenoble : 10h cours Jean Jaurès au croisement du bd Alsace-Lorraine
Roussillon : 10h place de la République
Vienne : 10h devant la sous-préfecture
 
42 – LOIRE
Roanne : 10h devant la Sécurité sociale
Saint-Etienne : 10h devant la bourse du travail
 
50 – MANCHE
Avranches : 10h30 place de la mairie
Carentan : 10h30 devant la mairie
Cherbourg : 10h30 place Napoléon
Coutances : 10h30 place de la mairie
Granville : 10h30 devant la mairie
Saint-Lo : 10h30 place de la mairie
Villedieu-les-Poêles : 10h30 devant la mairie
 
51 – MARNE
Châlons-en-Champagne : 10h devant la maison des syndicats
Epernay : 10h devant la bourse du Travail
Reims : 10h devant la maison des syndicats
Vitry-le-François : 10h
 
54 – MEURTHE ET MOSELLE
Nancy : 10h place Stanislas
 
55 – MEUSE
Bar-le-Duc : 10h devant la gare SNCF

56- MORBIHAN

Lorient -> 10h30, place de la mairie
Vannes -> 10h30, place de la mairie
Ploërmel -> 10h30, maison des syndicats
Pontivy -> 10h30, la Plaine

57 – MOSELLE
Metz : 10h place de la gare
 
59 – NORD
Lille, 10H30, Boulevard Louis XIV
Caudry, 9H45, Place Ernest Plet
Douai, 10H00, Place Carnot
Denain, 9H30, Place Tolstoï
Dunkerque,  2 départs: 9H00, Mairie de St Pol sur Mer;10H00, Salle de l’Avenir à Dunkerque
Armentières, 10HH00, Place Jules Guesde
Fourmies, 9H30, Place Georges Coppeaux
Maubeuge, 10H00, Place de la Mairie
Valenciennes : 10h place d'Armes
 
60 – OISE

Beauvais : 10h place du jeu de Paume
Compiègne : 10h cours Guynemer
Creil : 10h devant la Faïencerie
 
62 – PAS DE CALAIS
Arras, 10H00, Place de la Gare
Avion, 10H00, Rond Point Barbusse
Béthune, 10H00, Mairie
Boulogne Sur Mer, 10H00, Place Danton
Calais : 10H devant la bourse du travail
Fouquières Lez Lens, 9H45, Mairie
Grenay, 10H30, Salle Mercier
Hénin-Beaumont, 10H00, Mairie
Labeuvrière, 11H00, Place
Lens, 10H00, Hôtel de Ville
Montigny en Gohelle, 9H15, Mairie
Rouvroy, 10H30, Place Tamboise
Saint-Omer : 9H30 devant la bourse du travail
Vendin Le Vieil, 9H45, Cité 8h
 
63 – PUY DE DOME
Clermont-Ferrand : 10h place des Carmes
 
67 – BAS RHIN
Strasbourg : 10h place de la Bourse
 
68 – HAUT RHIN

Colmar : 10h devant la maison des syndicats
Mulhouse : 10h place de la Réunion
 
69 – RHONE
Lyon : 10h place Jean Jaurès
Villefranche-sur-Saône : 10h place du Promenoir
 
73 – SAVOIE
Albertville : 10h place de la sous-préfecture
Chambery : 10h place de la Sasson


74 – HAUTE SAVOIE

Annecy : 10h devant la bourse du travail
Annemasse : 10h devant la bourse du travail
Cluses : 10h30 devant la mairie
Pays-du-Mont-Blanc : 10h place du Marché
Thonon : 10h square Aristide Briand
 
75 - Paris

Rendez-vous à l'angle de la place Denfert-Rochereau et la rue Froideveaux à 13 heures.
Départ du PS rue Soufflot
 
76 – SEINE MARITIME
Dieppe : 10h30 devant la gare SNCF
Elbeuf : 10h devant la mairie
Fecamp : 10h devant à la maison des syndicats
Le Havre : 10h devant l'hôtel de ville
Rouen : 10h cours Clemenceau
 
79 – DEUX SEVRES

Niort : 10h place de la Brèche
Thouars : 10h place Lavault
 
83 – VAR
Draguignan : 10h devant la sous-préfecture
Saint-Raphaël : 10h square de Provence
Toulon : 10h place de la Liberté
 
86 – VIENNE

Châtellerault : 10h30 devant la mairie
Poitiers : 11h place d'Armes
 
88 – VOSGES

Saint-Dié-des-Vosges : 10h place de la Liberté


 
15 – CANTAL
Aurillac : 10H Place de la Paix
Saint-Flour : 10h allée G Pompidou
 
16 – CHARENTE
Angoulême : 10h30 place New-York
Barbezieux : 10h rond-point de la Poste
Cognac : 10h devant la sous-préfecture
La Rochefoucauld : 10h place de la gare
 
17 – CHARENTE MARITIME

Jonzac : 10h au jardin public
Rochefort : 10h place Colbert
 Saintes : 10h devant le palais de Justice
La Rochelle : 10h place de Verdun
 
2A – CORSE DU SUD

Ajaccio : 10h place Abbatucci
 
2B – HAUTE CORSE
Bastia : 10h devant le palais de Justice
 
22 – COTES D’ARMOR
Dinan : 10h30 sur l'esplanade de la mairie
Guingamp : 10h30 place de l'Echiquier
Lannion : 11h devant la Poste
Saint-Brieuc : 10h place de la Liberté

25-Doubs
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:56

Signer la pétition lancée par Michel Vauzelle, soutenant l'initiative en faveur de l'adoption de la charte des services publics et de leur inscription dans la constitution.

Proposition pour inscrire les services publics dans la Constitution


         « Le peuple français,
         « Considérant,
         « Que la conception et la mise en œuvre des services publics constituent une réalisation essentielle de la République française ;
         « Que la contribution des services publics aux principes des Droits de l’homme et de la souveraineté nationale est constitutive des valeurs de la République ;
         « Que les services publics sont le moyen de la réalisation de la devise républicaine de liberté, d’égalité et de fraternité ;
         « Que parmi les intérêts fondamentaux de la Nation figure la notion de solidarité nationale, garantie notamment par l’existence des services publics ;
         « Que le fonctionnement efficace des services publics doit donc être assuré fidèlement selon les principes de continuité du service, d’égalité d’accès pour tous les citoyens, de neutralité et de distribution équitable sur l’ensemble du territoire national ;
         « Que les services publics dans leur contenu doivent garantir les conditions de l’égalité républicaine dans les domaines vitaux pour tous les individus, en ce qui concerne l’accès à l’éducation, à la formation et à l’enseignement supérieur, à un système de santé de haute qualité sans discrimination de revenu ou de patrimoine, à un emploi et à un système de solidarité nationale assurant un niveau de vie compatible avec la dignité humaine, à un développement dynamique et solidaire de l’économie nationale, à la sécurité et à la justice indépendante dans la proximité, à l’information libre et aux moyens de communication physiques et numériques, à la capacité de déplacement sur l’ensemble du territoire national par des transports fiables et accessibles, à l’accès à l’eau et à l’énergie, à un aménagement responsable et durable des territoires et de l’environnement, à des collectivités territoriales assurant une démocratie de proximité et pleinement responsables et autonomes, à une culture libre dans sa création et accessible à tous dans sa diffusion, à l’accès aux pratiques sportives ;

         « Proclame :

         « Art. 1er –  Les services publics participent pleinement des principes et valeurs que le peuple reconnaît dans la République.

         « Art. 2 – Toute personne a le droit d’avoir accès aux services publics.

         « Art. 3 – Il revient à l’Etat d’assurer la mise à disposition pour tous les citoyens de services publics de qualité, et dans l’hypothèse de services publics transférés aux collectivités locales, d’assurer à ces dernières les ressources correspondant à l’exercice effectif de ces services et à leurs évolutions.

         « Art. 4 – Les principes essentiels des services publics reposent sur l’égal accès de tous les citoyens, l’égal accès sur l’ensemble du territoire, la continuité et la neutralité du service.

         « Art. 5 – La République française reconnaît et garantit les services publics de l’éducation nationale, de la formation, et de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la santé et de l’hôpital, de la sécurité sociale, de l’emploi, de l’accompagnement économique et industriel, de la police, de la justice, de l’information et de l’accès aux moyens de communication physiques et numériques, de l’aménagement des territoires, de l’eau et de l’énergie, de la protection de l’environnement, des transports, de la démocratie de proximité assurée par les collectivités territoriales, de la création et la diffusion artistiques et culturelles, de la pratique des activités sportives..

         « Art. 6 – Le Gouvernement met en œuvre les politiques de son choix, dans le respect de la souveraineté nationale et de la charge des missions de service public qui lui sont confiées.

         « Art. 7 – La France s’inspire de son modèle républicain de services publics dans son action à vocation internationale et européenne. »

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 10:17

Depuis dix semaines, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Université de Provence, aux côtés des personnels administratifs et techniques, des étudiants, des doctorants et des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, sommes en grève, et plus précisément en lutte pour défendre l’Université des attaques qu’elle subit à travers de prétendues réformes qui touchent aux fondements de la formation des générations futures et de la recherche publique.

 

Notre mobilisation, qui s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale, la plus importante, la plus unanime et la plus longue de ces quarante dernières années, continue d’être ignorée par le gouvernement et demeure encore mal connue de l’opinion publique.

 

Les mensonges répétés du gouvernement et la grave désinformation qu’il tente d’imposer témoignent du mépris dont est victime ce mouvement. Malgré les affirmations péremptoires de Valérie Pécresse et Xavier Darcos, tout le monde doit savoir qu’à ce jour aucun dossier n’est réglé, malgré quelques concessions à la marge :

 

-         la logique du décret réécrit sur le statut des enseignants-chercheurs reste celle du texte initial (ce qui a été admis par Claude Guéant lui-même)

 

-         M. Darcos essaye d’échanger un moratoire sur le contenu des concours contre une application immédiate de la réforme de la formation des enseignants

 

-         aucune avancée n’a été obtenue dans le dossier du démantèlement des organismes publics de recherche, ni dans les autres dossiers portés par notre mouvement (contrat doctoral unique, individualisation des carrières des personnels administratifs et techniques, externalisation des tâches…)

 

-         les gels de suppressions de postes dans les universités pour 2010 et 2011 ne sont que des promesses qui n’impliquent ni moratoire sur les suppressions de postes de chercheurs prévues pour les quatre prochaines années, ni retour sur les suppressions de 2009, ni réponse à notre demande d’un plan de création d’emplois statutaires scientifiques.

 

En refusant de reconnaître l’ampleur de la mobilisation et d’écouter les fortes contestations émanant de tous les acteurs de la communauté universitaire, le gouvernement fait preuve d’une obstination irresponsable et tente de nous enfermer dans un dilemme que nous refusons : choisir entre notre responsabilité à l’égard de l’éducation que recevront les enfants et étudiants de demain et notre responsabilité à l’égard des étudiants que nous encadrons aujourd’hui à l’université.

 

            Responsables, nous le sommes en refusant d’accepter une série de mesures qui visent à détruire le service public gratuit d’éducation et de recherche, ainsi que les fonctions sociales et de proximité que remplit notre université.

 

            Responsables, nous le sommes en ne sacrifiant pas l’esprit humaniste de l’Université sur l’autel de l’« Economie de la connaissance », et en refusant que la recherche soit placée sous les seules lois de la rentabilité, du marché et de l’industrie.

 

Responsables, nous le sommes depuis le début de ce mouvement, en suivant au plus près nos étudiants, que ce soit par des contacts directs à l’université (veilles pédagogiques, réunions, AG, permanences, rassemblements), à travers de nombreuses sessions de transmission du savoir alternatives dans et hors les murs, par courriels, en encadrant du mieux possible leurs recherches et productions personnelles, en leur fournissant du travail (bibliographies, lectures, exposés, dossiers…) et des supports de cours sur Internet.

 

Les ministres Valérie Pécresse et Xavier Darcos jouent avec le feu et font inutilement perdre aux étudiants et aux enseignants un temps précieux qu’ils devraient pouvoir consacrer à la formation et à la recherche.

 

Avec tous ceux qui nous soutiennent depuis des mois dans notre combat, avec les parents d’élèves, les élèves et les étudiants, avec toute la communauté d’enseignement et de recherche, de la maternelle à l’Université, qui s’est mobilisée massivement lors des manifestations de mars et d’avril, nous demandons aux médias d’entendre l’ampleur et la légitimité de la contestation, notre détermination mais aussi notre responsabilité, face au mépris et au déni de démocratie qui nous est proposé de la part du gouvernement.

 

Nous appelons solennellement notre représentation nationale et tous nos élus à relayer, dans toutes les instances et assemblées, notre double demande d’un retrait sans délai de toutes les réformes contestées et de l’ouverture du grand débat national que le monde de l’Enseignement et de la Recherche est en droit d’attendre.

 

Nous attirons l’attention sur le fait que cette lutte nationale s’inscrit dans un mouvement de contestation à l’échelle européenne, puisque la crise touche nombre de pays de l’Union Européenne dont les universités dénoncent à l’heure actuelle les conséquences du processus de Bologne et de la stratégie de Lisbonne en matière d’« Economie de la connaissance ».

 

Nous nous adressons à tous les partis politiques et à tous les candidats aux élections européennes pour qu’ils se saisissent des questions de l’enseignement et de la recherche et prennent clairement position sur les réformes en cours, sur la loi LRU et le Pacte pour la recherche et leurs conséquences nocives, et contre l’entreprise de destruction massive du service public d’enseignement supérieur et de recherche engagée par le gouvernement français.

 

 

Les universitaires en lutte d’Aix Marseille I

 

 

 

Copie aux médias locaux, régionaux et nationaux

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 17:01
Ensemble, nous avons obtenu que l'Etat rétablisse son engagement et sa responsabilité nationale pour l'information, l'éducation à la sexualité pour toutes et tous.

L'Etat s’est engagé à rétablir les crédits sur au moins trois ans permettant le financement de l'ensemble des EICCF.

 

Très vite, le travail avec les services de l'Etat devrait débuter sur une clarification mais aussi rendre visibles aux yeux de l’opinion, des partenaires sociaux et des décideurs, ces missions d'accueil, d'information, d'éducation à la sexualité et à la vie de couple que réalisent les EICCF sur le terrain. L'Etat devrait ainsi assurer la promotion de ces missions auprès de l'opinion publique.

 

Ce travail devra prendre en compte les besoins de la population dans ces domaines pour que les futurs moyens des EICCF soient en adéquation avec ces besoins dés 2010 et 2011

 

Merci aux plus de 141.000 signataires de la pétition en ligne et sur papier dont la présence à nos cotés a été déterminante.

 

Nous avons fermé le 13 mars cette pétition lancée le 29 janvier mais l'aide et le soutien de toutes et tous dans la phase qui s'ouvre sont tout aussi déterminants.

 

Nos associations départementales du Planning Familial en ont besoin, n'hésitez pas à prendre contact avec elles et à nous soutenir.

 

Merci encore à toutes et tous et à très bientôt

Le Planning Familial

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 10:02

Le redécoupage électoral est en cours depuis plusieurs mois déjà. Dans les Bouches-du-Rhône, nous devrions garder le même nombre de circonscriptions, mais une serait retirée à Marseille (qui passerait donc de 8 à 7), et une ajoutée au département (qui passerait de 8 à 9).

Le pays d'Aix et le pays Salonais devraient être être au coeur de ce redécoupage, car la 11ème circonscription pourrait être divisée en deux, avec une partie aixoise qui se tournerait vers Septèmes et Trets, et une partie salonaise qui comprendrait Pélissanne et Berre l'Etang...

Au plan national, on peut constater que ce n'est pas l'Etat, mais bien  l'UMP qui sort les ciseaux et profite de la nécessité de redécouper pour se faire des circonscriptions sur mesure. Un exemple de plus de leur attachement à notre démocratie, et aux droits de l'opposition...

Ci-dessous, l'avis du PS sur les coups de ciseaux de l'UMP

A lire aussi, cet article sur Libération

Martine Aubry a évoqué, le 14 avril, devant la presse, le projet de redécoupage électoral mené par le secrétaire d’Etat aux collectivités territoriales, Alain Marleix. Selon la Première secrétaire du PS, “Le redécoupage est rendu nécessaire par l’évolution démographique, ce qu’a rappelé le Conseil constitutionnel au gouvernement”, mais “sur 33 suppressions prévues, 23 circonscriptions sont de gauche et 10 de droite et sur 33 créations, 9 sont en faveur de la gauche et 24 en faveur de la droite. Cela représente une différence de 28 circonscriptions en faveur de la droite. Le déséquilibre est manifeste.”

“Au lieu de combattre le chômage et de s’attaquer véritablement à la sécurité, le gouvernement laisse la crise  faire son œuvre et contraint nos libertés, pour rendre difficile l’alternance politique. Après les lois qui limitent encore les droits de l’opposition à l’Assemblée nationale et au Sénat, il faut faire en sorte que le vote des Français soit détourné de son sens, tel est le projet d’Alain MARLEIX.

Alain MARLEIX a souhaité s’exprimer après la publication d’informations dans un quotidien du soir. Il répond dans un texte précis. La réponse d’Alain MARLEIX ne correspond pas aux chiffres qu’il a avancés. Il y a un mépris de l’opposition et de l’opinion publique et de ceux qu’il informe.

Rappelons comment nous avions décidé de travailler avec le gouvernement. Le redécoupage est rendu nécessaire par l’évolution démographique, ce qu’a rappelé le Conseil constitutionnel au gouvernement. Nous n’avons jamais contesté la nécessité de prendre en compte le résultat des derniers recensements, mais nous souhaitons que les consignes et l’esprit de ce redécoupage, soient pleinement respectés. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le Conseil constitutionnel a fixé un cadre très strict : les écarts de population doivent être les plus réduits possible. Entre les mêmes circonscriptions d’un même département autour de la moyenne départementale. Les cantons ne peuvent pas être redécoupés, à moins de 40 000 habitants et peuvent l’être dans les cantons qui ont plus de 40 000 habitants, si cela est justifié de manière impérative.


Le Conseil constitutionnel a clairement indiqué que l’équilibre démographique devait être le critère numéro 1. Or ces critères ne sont pas respectés. Nous avons vu avec Jean-Marc AYRAULT, Alain MARLEIX, le 10 mars dernier. Nous étions prêts à travailler dans la transparence et l’équité. Il nous avait dit qu’il avait l’ensemble des propositions des préfets et il nous avait assuré qu’il nous les donneraient le lundi 16 mars. Depuis cette date, nous avons eu 7 rencontres et nous n’avons toujours pas la totalité des circonscriptions. Il manque Paris, la Moselle, les Bouches-du-Rhône et la Réunion.


Nous continuons à penser qu’un véritable dialogue républicain peut avoir lieu. Nous avions dit que nous ne donnerions pas d’information publique tant que nous n’aurions pas de vision globale de la réforme entreprise. Nous pensions aller le revoir  avec cette vision globale, étant donné la difficulté de l’exercice. La réalité est telle que nous ne pouvons pas entrer dans ce travail de négociation.


Sur 33 suppressions prévues, 23 circonscriptions sont de gauche et 10 de droite et sur 33 créations, 9 sont en faveur de la gauche et 24 en faveur de la droite. Cela représente une différence de 28 circonscriptions en faveur de la droite. Le déséquilibre est manifeste. Au-delà des suppressions et des créations, les contours de plusieurs dizaines de circonscriptions ont été modifiés avec pour seul objectif, celui de renforcer les positions de l’UMP. On affecte dans le redécoupage, par exemple, un canton de droite à une circonscription pour lui  permettre de basculer à droite. Si on ajoute aux 28 circonscriptions de suppressions et de créations, on trouve encore une quinzaine de circonscriptions qui sont confortées à droite pour faciliter ce basculement. C’est en tout une quarantaine de circonscriptions qui sont en faveur de la droite, dans le redécoupage proposé. 54 départements sont touchés contrairement à ce que dit Alain MARLEIX qui prétend que peu sont concernés, soit plus de la moitié et parmi les plus gros. 61 % des circonscriptions peuvent être affectées par ce redécoupage sans compter les collectivités d’Outre-mer et les Français à l’étranger. C’est donc un projet de grande envergure. Les chiffres avancés par Alain MARLEIX sont faux, comme c’est le cas dans le Tarn, les Deux-Sèvres ou la Meurthe-et-Moselle. On pourrait multiplier à l’envi les exemples tirés des chiffres donnés par Alain MARLEIX lui-même.


Ces propositions sont totalement inacceptables et on a l’impression qu’Alain MARLEIX veut constituer un bouclier électoral pour l’UMP. Même avec 51 % des voix au second tour d’une élection législative, la gauche ne pourrait pas obtenir la majorité au Parlement. Nous demandons donc l’équité et le respect des règles démographiques. Ces propositions ressemblent davantage à celles d’Alain MARLEIX, Secrétaire national de l’UMP, que Secrétaire d’Etat de la République. Nous lui demandons de choisir entre ces deux fonctions et nous préférerions avoir pour interlocuteur un républicain devant nous qui fasse des propositions acceptables. Ce n’est pas une question partisane mais démocratique. C’est le sens du vote des Français qui risque d’être modifié avec cette réforme telle qu’elle est engagée pour rendre l’alternance encore plus difficile. Nous demandons au gouvernement de reprendre ses propositions et de respecter les décisions du Conseil constitutionnel et dans ce cas nous pourrons entrer dans le jeu de la concertation.”

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 17:33
(clic sur le titre de l'article pour visionner la vidéo)
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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 09:53
Dans cette vidéo, Benoît Hamon, porte parole du Parti Socialiste explique pourquoi nous devons nous mobiliser contre un nouveau vote sur la loi Hadopi, en quoi cette loi est le reflet parfait du conservatisme de la droite et comment le Parti Socialiste, parti de gauche, progressiste, pense la révolution technologique que nous connaissons, et souhaite associer internautes et artistes pour un meilleur partage de la culture.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 16:09
(Cliquez sur le titre de l'article pour voir la vidéo)

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 10:49
Pour cette deuxième série d'émissions, TV7 Provence m'avait à nouveau invitée, ainsi que Christian Kert (UMP), contre qui j'avais mené campagne aux législatives de 2007, et William Carulla (Modem) de Saint-Chamas.

Le premier débat publié est celui sur la crise.

D'autres suivront, dont un notamment, au cours duquel la loi Hadopi est abordée.
Ces débats ont été enregistrés le 21 mars dernier.

Cliquez sur la photo pour visionner le débat

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